Mer. Avr 17th, 2024

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Par Mathieu Fontaine

À un peu moins de trois semaines du début des Jeux olympiques de Rio, plusieurs controverses font la manchette. En effet, les 31e olympiades de l’ère moderne ne s’annoncent pas de tout repos : le virus du zika provoque le retrait de multiples athlètes, certaines infrastructures ne semblent pas être à point, l’eau du bassin olympique est complètement souillée et comme si ce n’était pas assez, le scandale du dopage russe refait surface. Voici donc les plus récents détails de cette histoire qui provoque une véritable commotion à l’aube de l’ouverture des Jeux.

Une suspension méritée

Le 13 novembre 2015, le Conseil de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) annonçait la suspension de l’équipe russe, et ce, de toute compétition. Cette décision n’est pas surprenante : un rapport de l’Agence mondiale antidopage (AMA) rendu public quelques jours plus tôt dévoilait au monde entier la présence d’un système de dopage généralisé dans le programme d’athlétisme russe. Dissimulation et destruction d’échantillons positifs, entraineurs corrompus et plusieurs autres allégations de tricherie en faisait partie.

Une délégation russe à Rio?

Bien que la suspension imposée à l’équipe d’athlétisme de la fédération russe ait été maintenue, il se pourrait que quelques athlètes de cette même équipe puissent tout de même compétitionner à Rio. En effet, 67 athlètes russes avaient demandé une dérogation individuelle afin de pouvoir se rendre au Brésil au début août. Pour ce faire, ceux-ci devaient prouver qu’ils avaient pratiqué leur sport en dehors de la Russie et de son programme d’athlétisme. Ainsi, une seule athlète a été retenue. Il s’agit de Darya Klishina, une sauteuse en longueur. L’IAAF a décidé de retenir cette dernière puisqu’elle était la seule à échapper au système mis en place par le programme russe. Klishina a d’ailleurs dû affronter plusieurs propos haineux de son pays natal : on l’accuse de ne pas être solidaire avec les athlètes privés des Jeux olympiques et de vouloir concourir sous un autre drapeau que celui de la Russie. Pourtant, c’est la seule qui semble être « en règle ».

La Russie n’est toutefois pas le seul pays concerné. Effectivement, le Kenya fait également face à plusieurs accusations de système de dopage organisé. Par contre, les athlètes kenyans pourront tous, contrairement aux Russes, participer aux Jeux olympiques de Rio. Bref, ce scandale prouve qu’il reste encore beaucoup de travail à faire par l’AMA afin de contrer les problèmes de dopage. En revanche, la décision de suspendre la fédération russe des olympiques démontre très bien que les différentes associations sont prêtes à imposer des sanctions sévères pour régler la question.


 

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