Lun. Mar 25th, 2024

Par Henri Dionne

Depuis le début de l’année 2020, la santé publique est constamment chamboulée. Bien sûr, quand une pandémie de l’ampleur de la COVID-19 frappe, bien des problèmes sociétaux se voient mis de côté. Par contre, le 24 septembre dernier, des manifestations aux quatre coins du globe, dont certaines à Montréal, Québec et Sherbrooke, ont remis au-devant de la scène la crise climatique.

Cette mobilisation internationale, ayant lieu dans 1500 sites géographiques, marque la démonstration la plus imposante depuis la fin 2019, soit depuis le début de l’ère COVID, selon un article de France 24 du 24 septembre 2021. Le message de cette grève s’adresse aux grandes instances politiques qui remettent constamment les solutions nécessaires pour contrer les effets des changements climatiques.

Des étudiants pour le climat

À travers le Québec, environ 110 000 étudiants étaient en grève pour protester contre l’inaction gouvernementale face à la crise climatique. À Sherbrooke, Radio-Canada comptait plusieurs centaines de manifestants dans les rues malgré la pluie. La marche s’est déroulée majoritairement sur la rue King, avec un arrêt au parc Jacques-Cartier, où il était possible d’entendre des discours de revendications pour davantage de mesures concernant les changements climatiques.

La manifestation prenait racine dans la démarche mondiale Friday for future, et les demandes s’avéraient être sensiblement les mêmes : garder l’augmentation de la température globale sous la barre du 1,5 degré Celsius en se basant sur l’époque préindustrielle, s’assurer d’une justice climatique et écouter la science la plus à jour.

Évidemment, à la suite de la sortie du nouveau rapport du GIEC en début août, la situation s’avère alarmante selon les experts. Il est clair que les gouvernements doivent trouver des solutions pour contrer les changements climatiques. La plateforme du parti libéral de Justin Trudeau prévoit une réduction de 36 % d’ici 2030 des gaz à effet de serre (GES), par rapport à 2005. Pour y arriver, le gouvernement Trudeau doit notamment éviter de soutenir des investissements en énergie fossile (Transmountain). De plus, le gouvernement québécois devra aussi faire sa part, même s’il s’entête à soutenir son projet de tunnel entre Québec et Lévis.

Et à l’international?

Visage et voix de la lutte des changements climatiques, la jeune activiste suédoise Greta Thunberg a bien évidemment fait part de son constat lors de la grande marche, précisant qu’« aucun parti politique » ne met assez d’efforts afin de combattre cet ennemi qu’est la crise climatique. Encourageant les gens à voter, elle mise sur la participation active et l’unité du peuple afin de parler pour la planète : « Nous devons continuer à descendre dans la rue et à exiger de nos dirigeants qu’ils prennent des mesures concrètes en faveur du climat », dit-elle lors du même discours acclamé par ses pairs.

Le plan, selon les sommets des Nations Unies de 2021, serait de rendre l’accès aux énergies propres équitable pour tous les pays, afin de pouvoir rester sous la barre du 1,5 degré Celsius ainsi qu’atteindre le « zéro émission nette » avant la moitié du siècle.


Crédit photo @ Mathis Harpham

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