Jeu. Avr 18th, 2024

Par Émilie Lalonde

Le 4 avril dernier avait lieu une discussion sur l’aménagement futur de la cour entre les bâtiments A1 et A2 de la Faculté d’éducation. Le projet qui avait été enclenché il y a plus de dix ans se concrétise enfin! Les étudiantes et étudiants étaient invités à sélectionner l’un des deux plans proposés par l’architecte et à faire part de leurs idées. Les travaux devraient débuter durant l’été pour qu’à l’automne, un tout nouvel espace soit inauguré.

L’équipe du Collectif s’est entretenue avec Ginette Longpré, directrice administrative, communication et ressources humaines à la Faculté d’éducation, pour en apprendre davantage sur le projet. Elle fait en effet partie de l’équipe responsable aux côtés de l’architecte et directrice de la division planification et développement durable de l’UdeS, Francine Provencher, du vice-recteur au développement durable, Alain Webster, et de la conseillère en développement durable, Véronique Bisaillon. Impossible, toutefois, de nier l’incroyable enthousiasme de madame Longpré face au projet. Elle a déclaré avec beaucoup d’humour que depuis une dizaine d’années, elle essayait de faire de la cour un endroit propre et accueillant. Elle a ajouté du tac au tac qu’elle était même prête à prendre les vivaces chez elle pour l’améliorer! De plus, elle sait que cet espace comblera autant la communauté étudiante avec laquelle elle entretient des relations très serrées que les membres du personnel.

Plusieurs tentatives

Madame Longpré expliquait qu’il y a une dizaine d’années, plusieurs stationnements ont été éliminés, afin d’ajouter des espaces verts sur les campus. À ce moment-là, elle s’est dit que c’était l’occasion parfaite pour refaire l’aménagement de la cour. Toutefois, plusieurs éléments étaient à prendre en considération. Évidemment, il fallait penser aux coûts qu’un tel projet engendrerait. Outre cela, il fallait aussi s’assurer que le débarcadère d’autobus soit accessible en tout temps et que les véhicules d’urgence puissent facilement circuler. Au fil des années, des propositions ont été faites sans jamais être menées à terme. Quelques éléments ont été ajoutés ici et là, comme un banc offert par l’Université du troisième âge.

Une réussite

Alors, pourquoi cette année serait-elle différente des autres? Madame Longpré affirme d’abord que l’Université a alloué un montant de 200 000 dollars pour les travaux, puisque le projet concorde bien avec sa politique de développement durable. De plus, une fois qu’un plan aura été définitivement sélectionné, un devis sera préparé et les demandes de location d’équipements seront faites. Pas question de prendre du retard! La discussion du 4 avril n’était que la première étape d’un plan bien précis.

Justement, une quinzaine de personnes étaient présentes lors de l’activité, prêtes, tout comme madame Longpré, à se salir les mains pour que les idées prennent vie. Elles ont, dans un premier temps, exploré la cour en prenant de grandes enjambées pour estimer l’espace disponible. Leur canevas est vaste… Plusieurs en sont d’ailleurs restés positivement étonnés! L’une des participantes se voyait déjà utiliser le terrain pour y présenter un spectacle de danse. Les responsables du projet ont aussi rappelé que même si un carrefour giratoire devait être conservé pour permettre la circulation de véhicules d’urgence (le temps passe, mais les contraintes restent), il était possible d’utiliser le centre pour y planter des fleurs par exemple. Maximiser l’espace de manière créative : c’est la devise!

Place au remue-méninge    

Une fois ce premier tour d’horizon effectué, les gens se sont rassemblés dans un local pour la présentation de l’architecte. Elle a donné quelques détails concernant les bâtiments et a ensuite soulevé les points à retenir tels que l’importance de conserver un espace pour les dépôts à neige. Le rôle de madame Provencher est donc d’encadrer les idées pour que le produit final soit conforme.

Ensuite, deux représentantes de Ruche Campus ont commencé avec le groupe une réflexion quant au choix de la végétation. Les membres de ce comité s’occupent de ruches placées sur les terrains du Parc Innovation depuis un peu plus de deux ans. Ils ont donc acquis plusieurs connaissances concernant les abeilles. Il est fascinant d’apprendre que ces insectes ne détectent pas la couleur rouge. Il est alors important de choisir des plantes et des fleurs qui attireront ces espèces, puisqu’elles effectuent un grand travail de pollinisation. Vous pouvez être sans crainte des piqûres, puisque les abeilles utilisent leur dard uniquement lorsqu’elles sentent le danger. Chaque petit détail doit être pris en considération. L’architecte a d’ailleurs renchéri en mentionnant que la cour entre le A1 et le A2 présentait un microclimat. En effet, cette dernière est toujours surplombée de soleil. Il sera donc possible d’y planter des espèces qui ne se retrouvent nulle part ailleurs sur le campus.

Les personnes participantes étaient finalement invitées à se séparer en quatre sous-groupes : esprit du lieu, aménagements, lien avec les missions universitaires et vocations tout au long de l’année. Puis, chaque douze à quinze minutes, elles effectuaient une rotation, afin de donner leur point de vue sur chaque thématique. Comme la future cour sera un espace multifonctionnel, toutes les idées abordées ont été méticuleusement notées. Une patinoire? Un espace pour faire des feux l’hiver? Un éclairage à l’énergie solaire pour les 5 à 8? Un endroit pour donner des cours durant l’été? Une cour dont la thématique est la littérature? Pourquoi pas? Il suffit que les gens mettent la main à la pâte.

Dans le futur

Il sera donc intéressant de suivre dans les prochaines semaines les avancements de ce projet. Une autre initiative à surveiller est celle de l’aménagement du transport actif. En effet, le 6 avril dernier, la phase initiale a été enclenchée. Le document officiel de l’événement mentionne que la consultation avait comme but « d’explorer les différents enjeux, de favoriser les échanges, la discussion et l’émergence d’idées entourant le développement du transport actif dans un contexte de mobilité durable. » De plus, madame Longpré mentionnait qu’il n’était pas impossible que l’espace devant la Faculté des lettres et sciences humaines soit amélioré. Ouvrez l’œil pour le changement!


Crédit photo © Émilie Lalonde

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