Mer. Avr 17th, 2024

Article écrit par Wiligton Jaimes Estevez, étudiant en français langue seconde. L’auteur relate son expérience de bénévolat chez Estrie Aide qu’il a réalisée dans le cadre du cours Projet en milieu francophone donné par le Centre de langues de l’UdeS.

Tout au long de ma vie, quand je vivais en Colombie, ce que j’aimais faire était d’appartenir à plusieurs organisations sans but lucratif qui se consacrent au service de la communauté et de l’environnement. Ce printemps, j’ai eu l’occasion de faire partie du groupe de travail d’Estrie Aide grâce à mon cours Projet en milieu francophone. En plus de m’aider avec mon intégration dans le monde professionnel, ce projet m’a permis de développer mon niveau de français, de renforcer mes connaissances et de faire ce que j’aime le plus : aider les autres et l’environnement.

Ma première expérience

Quand j’ai travaillé comme bénévole chez Estrie Aide, j’ai compris l’importance de faire face à une situation quotidienne lorsque l’on est apprenant d’une autre langue. Au-delà de toutes les connaissances théoriques reçues dans les classes, les avantages de nous obliger à faire cette pratique sont nombreux, car ils introduisent chaque étudiant dans la vraie vie, où en plus d’avoir une bonne base théorique, il est important d’apprendre à réagir rapidement, à prendre de bonnes décisions et à assumer la responsabilité des tâches effectuées. De cette façon, le développement des compétences devient beaucoup plus riche que dans une classe, dans laquelle le monde réel est considéré comme quelque chose de lointain qui ne nous affecte pas trop.

Ma deuxième expérience

En ce qui concerne les aspects environnementaux et humains, mon expérience vécue en faisant du bénévolat chez Estrie Aide était de pouvoir apprendre qu’il existe d’autres moyens de contribuer à la communauté d’une manière pratique et simple avec le don ou la vente de produits que nous n’utilisons plus. Tout d’abord, nous vivons dans un monde de consommation, dans lequel les êtres humains ne savent pas prédire ce qui les rend heureux. C’est pourquoi, il n’est pas surprenant que la plupart d’entre nous dépensent leur argent pour des choses qui, selon nous, apporteront satisfaction et joie.

Mais en réalité, nous finissons par les délaisser, ou pire encore, ils finissent dans une décharge d’ordures contaminant l’environnement.

Comment pouvons-nous contribuer à la cause?

Aujourd’hui, le marché de l’achat et de la vente de deuxième main est une bonne idée.

La crise économique et les changements environnementaux ont ouvert tout un monde de possibilités, à la fois pour ceux qui ont à la maison des choses dont ils n’ont plus besoin, et pour ceux qui n’ont pas assez d’argent pour acheter.

L’objectif d’installer des magasins d’occasion, qu’ils soient virtuels ou physiques, sensibilise l’importance de donner une nouvelle vie à tout ce qui est matériel. Quoi qu’il en soit, les biens d’occasion sont une bonne option pour tous les types de personnes qui cherchent à économiser ou à chercher des produits pour un usage unique.

Un produit d’occasion n’est pas nécessairement en mauvaise condition, au contraire, bien souvent il est en excellent état. Pour cette raison, il est très utile de donner ou de vendre des produits d’occasion.

Vous contribuez ainsi à l’environnement, puisque votre objet ne finira pas dans la poubelle, mais dans les mains d’une autre personne qui lui donnera un grand usage.

Vous obtiendrez des avantages économiques ou sociaux de ce que vous n’utilisez plus.

Mon point de vue

La base de notre économie est la consommation, nous produisons beaucoup et nous consommons beaucoup. Mais sans attaquer le système qui nous soutient, nous pouvons le réinventer, en l’adaptant à la réalité environnementale actuelle. Il y a une autre façon de consommer : acquérir des objets usagés au lieu d’en acheter de nouveaux. Il existe de nombreux produits qui peuvent avoir une seconde vie utile avant de les jeter ou de les recycler, ce qui nous épargne les coûts et la contamination qui supposent leur élimination ou leur transformation.

Dans mes progrès d’apprentissage chez Estrie Aide, j’en suis venu à la conclusion que ces magasins de deuxième main sont très importants pour la communauté et l’environnement, et nous devons les soutenir pour qu’ils continuent d’évoluer chaque jour.

Il est à noter que chaque personne donne une valeur différente aux objets. Pour certains, quelque chose qui est une poubelle peut être vraiment utile pour les autres, pour cette raison, les magasins de deuxième main sont une option à évaluer et à connaitre.

C’est une bonne idée d’avoir une économie juste qui protège l’environnement.


Crédit Photo @ Wiligton Jaimes Estevez

FORMER ET INFORMER / Le Collectif a pour mission de rapporter objectivement les actualités à la population et d’offrir une tribune à la communauté étudiante de Sherbrooke et ses associations. Toutes les déclarations et/ou opinions exprimées dans les articles ou dans le choix d’un sujet sont uniquement les opinions et la responsabilité de la personne ou de l’entité rédactrice du contenu. Toute entrevue ou annonce est effectuée et livrée dans un but informatif et ne sert en aucun cas à représenter ou à faire la promotion des allégeances politiques ou des valeurs éthiques du journal Le Collectif et de son équipe.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *