Jeu. Mar 28th, 2024

Par Martine Dallaire

Depuis vendredi, le 26 octobre dernier, le film Hunter Killer est à l’affiche à la Maison du cinéma de Sherbrooke. Le film, produit en 2018 et qui se veut un amalgame de guerre et de thriller, risque de plaire aux fans finis de drames de guerre.

Une production toute en virilité

On retrouve dans cette production réalisée par Donovan Marsh, une belle brochette d’acteurs, dont Gerard Butler, Billy Bob Thornton et Gary Oldman. Bref, beaucoup de testostérone sous-marine, compte tenu que les deux équipages des sous-marins sont majoritairement composés d’acteurs masculins, puisqu’il n’y a que deux femmes dans tout le casting et aucune d’elles n’occupe de fonction militaire. De plus, celles-ci n’ont que des rôles parlés, donc peu ou pas d’action.

Un récit adapté du livre Firing Point

Le synopsis de ce film américain est le suivant : lorsqu’un sous-marin américain explose en mer russe, l’ombre d’une guerre mondiale se dessine à l’horizon. Les États-Unis dépêchent le commandant inexpérimenté Joe Glass pour qu’il prenne les commandes d’un sous-marin afin de constater les dégâts. En parallèle, une force spéciale américaine est déployée secrètement en Russie pour enrayer un complot. Tout ne se déroule pas comme prévu, alors que des fusillades se multiplient, des soldats tombent au combat et qu’un homme important disparaît des radars. Le sous-marin de Joe est rapidement pris comme cible et sa destruction éminente risque de plonger l’humanité dans un conflit nucléaire.

Des points forts et des points faibles

Si les péripéties sont pleines de rebondissements en raison des tactiques militaires variées qui composent le scénario, il faut dire que l’aspect visuel du film risque de décevoir ceux qui misent sur les couleurs vives pour en agrémenter l’aspect visuel. En effet, les couleurs sont plutôt sombres et ce, presque du début à la fin. C’est normal, puisque la majorité de l’aventure se déroule dans les récifs de la mer ou dans un sous-marin. De plus, les uniformes des hommes de la marine sont d’un bleu foncé. Donc, il faut s’attendre à y voir peu de couleurs vives. En revanche, les effets spéciaux dans les champs de mines surtout, sont spectaculaires et hyper réalistes pour qui s’intéresse un tant soit peu à ce domaine.  On y retrouve le même effet explosif tant au niveau sonore que visuel. De même, les armements, aéronefs et autres machineries et véhicules militaires font très réalistes.

Autres bémols, la trame sonore est quasi inexistante, la seule musique étant celle du générique à la fin du film, compte tenu du contexte de tournage et de l’obscurité quasi omniprésente. Les effets sonores sont en majorité assurés par l’explosion de missiles et, hormis le manque de lumière, la technologie bien que réaliste semble dater et ressemble davantage à celle des années quatre-vingt.  Les scénaristes ont, toutefois, créé plusieurs moments de tension dans ce film, ce qui permet de tenir les spectateurs en haleine lors de certains passages importants compte tenu que les deux heures que dure le film semblent une éternité à cause de l’obscurité et du manque de contraste entre les différentes scènes. Le film est présentement à l’affiche dans les cinémas québécois.


Crédit Photo @ La Maison du Cinéma

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