Jeu. Mar 28th, 2024

Par Pleen le Jeune

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À notre époque, dans notre pays, on ne se pose pas trop la question de savoir si l’on pourra manger ce soir. Notre problème se résume à présent plus à savoir quoi et où manger. Mais plaçons-nous à présent en cas d’apocalypse zombie. Rangeons les fusils pour l’instant, et intéressons-nous plutôt à la question de la nourriture: comment faire pour continuer à vivre si les fournisseurs extérieurs cessent l’approvisionnement?

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Penser à long terme

Si le premier réflexe était assez généralement d’aller piller l’épicerie pour faire des réserves pour tenir le plus longtemps possible, c’est en réalité un assez mauvais calcul. D’une part parce que d’autres y auront pensé avant vous, mais aussi parce que finalement, les épiceries ne contiennent de la nourriture que pour quelques jours ou semaines par habitant en moyenne. Ce qui veut dire qu’en admettant que vous ayez été assez rapide pour récupérer un bon stock, vous risquez de vite avoir beaucoup de gens qui n’auront pas été aussi efficaces qui frapperont à votre porte avec toute la force du désespoir. Que faire alors?

Des sources renouvelables

L’idée générale va être de créer un environnement autosuffisant sur le long terme. Par exemple, si la chasse peut paraître une solution intéressante, il est important de se rappeler que d’une part la réussite est assez aléatoire, d’autre part qu’une chasse maladroite dans une zone entraine la raréfaction des animaux chassés, et donc une plus grande difficulté à se nourrir, et enfin que les apports nutritifs fournis par la viande sont assez limités. Dans ce cas nous vient l’exemple de l’élevage, mais attention à ce propos: les animaux d’élevage devront être nourris. Et à ce titre, ils vont consommer des végétaux. Beaucoup. Donc s’il ne s’agit que de produits qui ne peuvent être consommés par des humains, c’est effectivement une bonne chose, mais dès que lesdits végétaux sont mangeables par nous-mêmes, le rendement est bien meilleur ainsi. Enfin, on se tourne vers une production végétale, et pour cela une serre peut être intéressante. C’est le moment où vous êtes contents d’avoir eu un(e) ami(e) partit étudier en agriculture biologique à Victoriaville…

La réduction des déchets

Sans rentrer dans le détail de la production de végétaux, mettons que ce soit mis en place, un autre point peut faire gagner énormément de nourriture: la bonne gestion de celle-ci. En effet, dans notre société, entre la production et votre assiette, plus d’un tiers de la nourriture dans le monde serait jeté. Autant dire qu’en Amérique du Nord, on peut augmenter ce nombre. Réduire les déchets se fait de plusieurs manières. Ne pas jeter inutilement des produits encore consommables. Trier pour n’enlever que ce qui est moisi, et manger le reste. Réutiliser au maximum ce qui peut l’être (épluchures, etc.), et si ce n’est pas mangeable pour nous, ça l’est sûrement quand même pour des animaux. Enfin, manger en quantités adaptées: le surplus qui n’est pas assimilé par le corps est souvent évacué dans les selles. Si l’on mange moins et mieux, on évite aussi une forme de gaspillage.

Bon courage!


© Marianne Blouin-Caron

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