Mer. Avr 24th, 2024

Par Laurence Richard

Le samedi 22 octobre passé se tenait le lancement officiel de l’Association Vergers d’Afrique, dont la mission est d’aider la communauté du village de Notatinga au Burkina Faso. Ayant de grandes ambitions, les quatre fondateurs sont à la recherche d’étudiants pour leur donner un coup de main dans la réalisation de divers projets venant directement en aide à la communauté Burkinabaise.

L’histoire des vergers

Cette association a été fondée en avril 2016 par Chantal Bernatchez, Sophie Bordeleau, toutes deux ingénieures, Chantale Arseneau, enseignante en Technique de diététique, et Rasmané Ouedraogo, artiste-costumier.

Rasmané, communément appelé Raso, est l’humble déclencheur du projet. En 2013, le chef de son village natal de Notatinga lui a offert un terrain de trois hectares. Raso a immédiatement eu le réflexe d’utiliser ce don à l’avantage de sa communauté par la création de vergers et de jardins. Étant marié à Chantal Bernatchez, Raso lui a partagé son idée et Chantal, s’étant déjà impliquée dans des coopératives au Burkina Faso, l’a adoptée sur-le-champ! C’est ensemble qu’ils ont suggéré à Sophie Bordeleau et à Chantale Arseneau, qui se sont toutes les deux impliquées dans des coopératives au Burkina Faso aussi, de créer une association. C’est donc sans hésitation que ces quatre complices ont créé le projet ambitieux et optimiste qu’est l’Association Vergers d’Afrique. Ce qui les unit est le Burkina Faso et leur passion commune d’améliorer la qualité de vie des villageois de Notatinga en ayant un impact direct auprès d’eux.

L’objectif de ce projet consiste en la création d’un verger d’arbres à fruits et de jardins communautaires pour assurer la sécurité alimentaire de la communauté des 3000 habitants de Notatinga dans la zone aride de Téma-Bokin, au Burkina Faso, et par le fait même, prévenir la désertification.

L’implication dans ces vergers d’Afrique

Pour le moment, les fondateurs souhaitent obtenir un coup de main, particulièrement de la part d’étudiants en génie, pour l’irrigation des vergers et des jardins communautaires. L’association a aussi en tête de construire une usine de transformation alimentaire à Ouagadougou, la capitale du pays. Étant nutritionniste de formation, Chantale Arseneau accompagnera les paysans dans la transformation des produits alimentaires lorsque l’usine sera construite. C’est pourquoi elle parraine présentement deux étudiants, un jeune homme et une jeune femme, qui suivent respectivement des cours en agriculture et en cuisine, afin de devenir des agents de formation et de changement lors de leur retour au village.

Vergers d’Afrique est déjà entré en contact avec quelques équipes d’étudiants volontaires, comme le Groupe de collaboration internationale en ingénierie de l’Université de Sherbrooke (GCIUS), qui réalise des projets humanitaires chaque année. D’ailleurs, le GCIUS s’envole pour la Tanzanie en septembre 2017 pour la construction de canaux d’irrigation dans la région de Dirim. Ces étudiants en génie de l’Université de Sherbrooke sont un bon exemple de bénévoles mettant leurs compétences au profit de personnes dans le besoin. Le porte-parole du GCIUS a mentionné aimer l’idée de pouvoir s’impliquer auprès des Vergers d’Afrique en 2018, puisque le projet rejoint les valeurs du groupe. Ce projet mènerait, bien sûr, à la construction d’infrastructures utiles au village de Notatinga, mais aussi à une implication humanitaire qui contribue à faire avancer la société, communauté par communauté.

En entrevue, Chantale Arseneau a mentionné qu’il est important d’encourager une génération qui a le goût de s’impliquer, de changer des vies, d’apporter une expertise importante à un projet qui a des impacts réels sur une communauté en Afrique ou ailleurs, et ce, de façon directe. Chantal Bernatchez et Sophie Bordeleau utilisent leur ingéniosité pour faire avancer notre société à travers ce genre d’implication. Pour madame Arseneau, c’est son expertise en nutrition qui accompagnera les Burkinabais. Et pour moi-même, étudiante en communication marketing, c’est en écrivant cet article que je peux entamer mon implication avec les Vergers d’Afrique.

Chantale Arseneau considère que « ce genre d’implication est aussi positif pour la personne bénévole que pour la personne dans le besoin. C’est dans ce genre d’engagement que l’on parvient à être une personne plus attentive, à l’écoute et épanouie. C’est l’engagement citoyen qui fait la différence. On veut trouver des personnes qui s’engagent ici à faire une différence là-bas. C’est un engagement et un échange dans différents domaines d’expertise dont les communautés africaines ont besoin. »

L’Association Vergers d’Afrique est sur une lancée ambitieuse mais réaliste depuis sa création, et le groupe espère pouvoir en faire davantage pour les années à venir avec l’aide d’étudiants motivés à partager leur expertise pour l’avancement de la communauté de Notatinga et de notre propre société.

Pour découvrir tous les accomplissements que l’Association Vergers d’Afrique a effectués dans les huit derniers mois seulement, consultez leur site web au www.vergersdafrique.org.

Pour communiquer avec les fondateurs, vous pouvez écrire à lesvergersdafrique@gmail.com.


Crédit photo © Vergers d’Afrique

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One thought on “L’Association Vergers d’Afrique : une occasion de s’impliquer”
  1. C’est un projet qui est à encourager et je salue les fondateur. J’ai entendu parler de cette association par Chantal que j’ai rencontré aux ateliers de cuso.
    Je vous souhaite bon courage

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