Mar. Mar 19th, 2024

Par Eugénie Larente Richer

Le 1er octobre dernier avait le lieu un débat électoral à l’Université de Sherbrooke, co-organisé par la FEUS et le REMDUS. Ce débat réunissait les candidats des cinq principaux partis de la circonscription de Sherbrooke. Ainsi les candidats présents étaient Mathieu Morin du Parti vert (PV), Pierre-Luc Dusseault du Nouveau parti démocratique (NPD), Dany Sévigny du Parti conservateur du Canada (PCC), Claude Forgues du Bloc québécois (BQ) et Élisabeth Brière du Parti libéral du Canada (PLC).

Trois grands blocs thématiques structuraient le débat, soient international, national et local. Les candidats étaient appelés à défendre leurs positions face aux questions posées par Véronique Vigneault, l’animatrice du débat. Les thèmes touchaient notamment l’environnement, la recherche et l’économie.

Un débat aux allures vertes

Étant donné le contexte universitaire, une attention particulière a été portée sur les enjeux qui touchent la communauté étudiante, tels que le financement de la recherche et l’environnement. Ainsi, l’environnement était clairement au cœur du débat et peu importe le thème abordé, les interactions ne cessaient de bifurquer vers ce sujet qui concerne grandement les jeunes. Les questions se rapportant à l’économie et à la recherche, par exemple, suscitaient des réponses en lien avec des investissements et fonds de recherche pour les énergies et nouvelles technologies vertes. Au cours de la dernière décennie, la recherche universitaire avait été peu financée par le palier fédéral selon certains candidats (PLC, NPD). Pierre-Luc Dusseault a également souligné l’importance du financement de la recherche en sciences humaines, un milieu souvent oublié.

Dany Sévigny du PCC a eu de la difficulté à convaincre l’auditoire de la validité de la plateforme pour l’environnement de son parti. Le candidat s’est fait huer avant que l’animatrice ne ramène l’auditoire à l’ordre. Tous les partis, à l’exception du PCC, étaient en faveur d’une certaine forme de taxe carbone ou de péréquation verte (BQ) imposée par le fédéral aux provinces. Le PCC proposait, à l’inverse, un plan de 55 actions concrètes pour l’environnement qui n’aurait aucun impact sur les finances des familles.

Mathieu Morin (PV) a fait une importante promesse à la communauté étudiante. En cas d’une présence verte assez forte à Ottawa et que ce dernier ne fasse pas assez en matière d’environnement, il s’est engagé à démissionner de son poste en signe de protestation. Il a d’ailleurs enjoint ses collègues à faire de même, ce à quoi Pierre-Luc Dusseault  (NPD) a répondu de manière positive. Élisabeth Brière (PLC) se disait quant à elle en faveur d’une transition qui combine économie et environnement. M. Sévigny ne croyait pas à cette promesse qualifiée d’irréaliste.

Peu importe le thème abordé, le sujet de l’environnement ne cessait de refaire surface, ce qui permis aux candidats de clairement illustrer leur position face à cet enjeu plus qu’actuel. Le débat, qui s’est déroulé dans les règles de l’art, permettra ainsi aux électeurs de faire un choix un peu plus éclairé en vue des élections du 21 octobre prochain. L’avenir est entre leurs mains et leur vote.


Crédit Photo @ André Vuillemin, Spectre Média

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