Ven. Mar 29th, 2024

Par Émilie Lalonde 

La ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, s’est arrêtée à l’Université de Sherbrooke le 21 février dernier dans le cadre des Journées de réflexion sur la prévention des violences à caractère sexuel. Divers projets ont été abordés, dont une nouvelle clause qui sera ajoutée à partir de l’automne prochain aux baux des résidences. Celle-ci permettra d’éviter toutes formes de harcèlement.

L’équipe du Collectif s’est entretenue avec Jocelyne Faucher, vice-rectrice à la vie étudiante, pour mieux comprendre en quoi consiste cette nouvelle clause. Il faut d’abord savoir que cette mesure fait partie d’un plan encore plus grand qui a comme objectif de contrer les violences à caractère sexuel. En effet, avec l’aide d’associations étudiantes, plusieurs initiatives sont nées dans les diverses facultés au cours de la dernière année telles que le Mois d’échange et de sensibilisation sur les agressions sexuelles en milieu étudiant (MESSAGE). Des mesures ont aussi été prises à travers tout le Québec.

Les moyens en place

Suite aux événements survenus dans les résidences de l’Université Laval, il était encore plus important pour l’UdeS que les personnes vivant sur les campus se sentent en sécurité. Comme madame Faucher le mentionnait : « Les résidences sont un milieu de vie. » Elles doivent donc prôner la convivialité et le bon voisinage.

L’accueil des résidents et résidentes est donc primordial. En effet, dès les premières semaines, des ateliers sur le consentement sont donnés. De plus, les nouveaux locataires sont mis au courant des différentes mesures de sécurité en place. Vingt-cinq responsables de secteurs sont formés pour écouter les gens et les guider. Il y a aussi les gestionnaires de résidences qui interviendront si quelqu’un a un comportement déplacé par exemple. Madame Faucher note que normalement, une seule intervention suffit. Les chambres sont également munies d’un téléphone fixe. Il est donc possible de passer un coup de fil d’urgence en tout temps. Pendant la nuit, des rondes régulières sont faites par les gardiens de sécurité. Finalement, les étudiants et étudiantes de Sherbrooke peuvent en tout temps se servir de l’application Sécurité UdeS.

La sécurité renforcée

Les personnes résidant sur les campus doivent, depuis toujours, respecter les politiques de l’Université. Elles ne peuvent pas, par exemple, télécharger illégalement de la musique et du contenu vidéo. Depuis 2004, il existe la politique 15, c’est-à-dire la politique sur la promotion des droits fondamentaux des personnes et la prévention de toute forme de harcèlement et de discrimination. Toutefois, ce qui est nouveau, c’est que si quelqu’un ne respecte pas cette dernière, il pourrait être évincé des résidences. Madame Faucher soutient qu’il s’agit du dernier recours, puisque l’Université s’efforce de faire plus de prévention et donc, d’éviter d’en arriver à ce point.

La communauté étudiante est invitée à visiter le : usherbrooke.ca/respect/  


Crédit photo © Résidences UdeS

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