Mer. Avr 17th, 2024

Par Mai Lie Caya

Un réseau d’aide à la vie étudiante (AVE) est maintenant accessible à l’ensemble de la communauté universitaire. Cette réalisation est le fruit de l’une des orientations du Plan stratégique de l’Université de Sherbrooke – Osez transformer : « étendre le concept d’un réseau d’aide à la vie étudiante dans les facultés, certains services universitaires et centres universitaires de formation ». Pour en connaître plus sur les services offerts et l’intervention dont la communauté étudiante peut désormais bénéficier, Le Collectif s’est entretenu avec la vice-rectrice à la vie étudiante, Pre Jocelyne Faucher.

Le réseau d’aide à la vie étudiante (AVE) est une ressource indispensable aux étudiants et étudiantes qui souhaitent être appuyés dans leurs démarches personnelles, professionnelles et académiques. Quiconque vivant une difficulté ou ayant un questionnement qui cadrent avec le contexte universitaire peut communiquer avec l’un des membres du réseau AVE. Jocelyne Faucher, vice-rectrice à la vie étudiante, exprime d’ailleurs la valeur que le développement de ce réseau apporte au rayonnement de l’UdeS : « L’Université a décidé de se positionner comme un [établissement d’enseignement supérieur] convivial où l’on apprend et travaille mieux en s’appuyant sur l’engagement de toute la communauté universitaire ». Des centaines d’intervenants composent ce réseau. Avec l’AVE, les membres du corps professoral de l’UdeS, de la direction et du personnel ne sont plus qu’un pilier de l’enseignement supérieur, ils représentent aussi la référence en matière de soutiens personnel, professionnel et académique. Ils sont des chargés et chargées de cours, des professeurs et professeures, des coordonnateurs et coordonnatrices académiques, des directeurs et directrices de programme et autres qui viennent en aide aux étudiants et étudiantes du premier cycle et des cycles supérieurs. 

Un modèle d’intervention réussi

Avant même d’officialiser l’AVE, un réseau d’aide à la vie étudiante était déjà implanté de manière informelle sur les campus de l’UdeS. La vice-rectrice à la vie étudiante précise que les membres faisant partie du réseau AVE « assumaient déjà ce rôle dans l’ombre, sans reconnaissance officielle ni formation pour les y soutenir ». D’ailleurs, si l’Université tenait à universaliser le concept d’aide à la vie étudiante à l’ensemble des facultés, c’est notamment parce qu’elle a remarqué la pertinence de son déploiement à la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS). Depuis déjà quelques années, la FMSS offre un réseau d’intervenants pour que les étudiants et étudiantes disposent de personnes-ressources vers qui se tourner en cas de problème ou de questionnement. L’Université a donc jugé pertinent d’exporter ce modèle d’intervention sur le campus de Longueuil et le campus principal, et ce, pour l’ensemble des facultés. 

Des AVE sur lesquelles les universitaires peuvent compter 

Toutes les AVE sont des membres du personnel qui ont été recrutés sur une base volontaire. L’Université les ont choisis parce qu’elle reconnaissait leur « bienveillance, [leur] approche sans jugement, [leur] empathie et [leur] ouverture », annonçait la vice-rectrice à la vie étudiante. De plus, Jocelyne Faucher accorde une importance particulière à ces 150 personnes-ressources impliquées dans le réseau AVE : « Nous [Jocelyne Faucher et Johanne Desrosiers, professeure associée et conseillère spéciale au vice-rectorat à la vie étudiante] sommes très reconnaissantes envers ces personnes qui contribuent à faire de l’UdeS une grande université humaine ». 

Écouter, conseiller et orienter la communauté étudiante

L’implantation du réseau AVE sert de référence à la communauté étudiante en lui permettant de consulter quelqu’un qui l’orientera dans ses actions et ses décisions. Loin de supprimer les autres services à la vie étudiante, comme la clinique de psychologie, d’orientation et de prévention des conflits, une AVE veillera à « écouter les étudiantes et étudiants, les soutenir, les conseiller et les orienter vers les ressources appropriées, qu’elles soient facultaires, universitaires ou communautaires », précise Jocelyne Faucher. Au lieu de se substituer à ces professionnels et professionnelles œuvrant dans ces services, une AVE vient plutôt aider la communauté étudiante à trouver le ou la professionnelle qui saura répondre à ses demandes. 

Contacter les AVE en quelques clics

Pour rejoindre une AVE, l’Université a mis à jour la page d’accueil de l’UdeS afin de clairement identifier les personnes-ressources de chacune des facultés. En cliquant sur la section « Santé et aide à la personne », l’onglet « Aide à la vie étudiante » apparaîtra en premier. Sur cette page Web, la liste de toutes les facultés et domaines d’intervention figure au bas de la page. Chacune de ces sections présente un bottin de toutes les personnes-ressources que l’internaute a la possibilité de contacter. Nom, titre, local, téléphone et courriel des AVE sont accessibles grâce à cet outil. 

Situations d’intervention

Les AVE offrent un soutien découlant d’une variété de champs d’intervention. En considérant qu’aucun sujet n’est tabou, les AVE peuvent aider de manière strictement confidentielle les étudiants et étudiantes vivant des difficultés de tout ordre, des questionnements personnels ou professionnels, et souhaitant réaliser des projets en lien avec la vie étudiante ou avec la recherche de ressources. Voici tous les types de consultation avec lesquels les AVE peuvent aider les étudiants et étudiantes :    

  • Difficultés reliées à la vie personnelle/familiale (ex. : rupture amoureuse, divorce des parents, maladie/décès chez un parent ou fratrie).
  • Difficultés reliées aux relations interpersonnelles dans le milieu d’étude ou de stage (ex. : conflit avec collègue, confrère ou superviseur/directeur).
  • Difficultés scolaires (ex. : échec, mauvaise évaluation, difficultés en lien avec les stratégies d’étude et d’apprentissage)
  • Problème d’ordre psychologique (ex. : problèmes reliés à l’humeur, tels que l’anxiété, les troubles d’adaptation, d’épuisement, de surmenage et de dépression, les troubles alimentaires, les abus de substances, le jeu compulsif, ou tout enjeu de genre ou d’orientation sexuelle).
  • Problème d’ordre physique (ex. : maladie, accident).
  • Prévention (ex. : recherche de conseils afin de prévenir qu’une condition s’aggrave ou se détériore).
  • Projet (ex. : l’étudiant vient chercher de l’information, du support ou un appui dans l’élaboration d’un projet, d’une mise en candidature pour un prix ou une bourse).
  • Intervention/conseil à un tiers
  • Perception d’intimidation, de harcèlement ou de discrimination 
  • Difficultés reliées à l’orientation professionnelle ou au choix de carrière
  • Difficultés financières 
  • Difficultés concernant des enjeux culturels, ethniques, religieux ou raciaux
  • Services et ressources spécifiques pour les étudiants internationaux et ceux désirant aller étudier à l’extérieur du pays

Crédit Photo @ Réseau AVE

FORMER ET INFORMER / Le Collectif a pour mission de rapporter objectivement les actualités à la population et d’offrir une tribune à la communauté étudiante de Sherbrooke et ses associations. Toutes les déclarations et/ou opinions exprimées dans les articles ou dans le choix d’un sujet sont uniquement les opinions et la responsabilité de la personne ou de l’entité rédactrice du contenu. Toute entrevue ou annonce est effectuée et livrée dans un but informatif et ne sert en aucun cas à représenter ou à faire la promotion des allégeances politiques ou des valeurs éthiques du journal Le Collectif et de son équipe.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *