Mar. Mar 19th, 2024

Par Noémie David

Ils étaient tous vendus, les billets pour le spectacle du groupe montréalais Groenland qui avait lieu le samedi 8 mars au Boquébière. Une vente épuisée : un gage de succès? J’ai eu la chance d’assister à la soirée et de m’entretenir quelques minutes avec la formation avant le spectacle.

Causerie d’avant-spectacle

Pour les fondateurs du groupe, Groenland c’est une fête, mais c’est aussi des « p’tits moments cutes ». La combinaison des six musiciens qui se séparent voix, claviers, percussions, violoncelle, violon et autres instruments-surprises leur permet de créer leur style bien à eux : la « pop indie orchestrale » – un genre qui plait visiblement à beaucoup de monde! Pendant l’entrevue, nous avons parlé du succès de la vente à Sherbrooke. Une représentation supplémentaire a été planifiée le 6 juin 2014, mais, cette fois, c’est au Théâtre Granada que la formation se produira. Une belle surprise pour les membres! Ce sera parmi les plus grandes scènes sur lesquelles ils ont joué.

D’ailleurs, les musiciens se disent sans cesse étonnés du succès qu’obtient Groenland. Ils avouent même avoir eu un peu peur de la vitesse à laquelle les choses ont déboulé. « C’est la plus belle année. », disait Jean-Vivier Lévesque, un des fondateurs du groupe visiblement satisfait. En outre, les musiciens ont remarqué en tournée que leur pop indie orchestrale plaisait à un public très diversifié. Cette tendance s’est confirmée lorsque les spectateurs de tous genres et tous âges ont commencé à remplir le Boquébière…

En route

En guise de première partie, nous avons eu droit à une performance impeccable de la formation indie-folk Folly and the Hunter. Les membres du groupe, visiblement très heureux d’être de retour à Sherbrooke, ont fait mention du plaisir qu’ils avaient eu lors de leur passage au spectacle de la rentrée de l’UdeS, où ils avaient réchauffé la foule pour Half Moon Run. Leur son est envoutant, et les musiciens dégagent une intensité vibrante d’émotion. Une salle plus silencieuse aurait cependant permis de mieux apprécier les douces mélodies de la formation…

À mes yeux, Folly and the Hunter, c’était la parfaite virée en voiture, le chemin exaltant tout indiqué pour se rendre à la fête organisée par Groenland.

En fête

Dès les premiers sons produits par la tête d’affiche, le plaisir s’est installé. Les membres disaient vrai : leur musique, c’est une fête. Chaque chanson a son cachet et l’utilisation de nouveaux instruments – un mélodica, un ukulélé, une tambourine, et j’en passe – donne un nouveau souffle à la performance. Des moments plus doux, comme une mise en valeur du violon ou encore un solo de la chanteuse avec son ukulélé, ajoutent une touche toute personnelle au groupe. J’ai tout de même eu l’impression qu’il manquait de proximité, de synergie, entre le groupe et la foule; j’aurais voulu voir le public danser et se laisser emporter par la formation. Malgré cela, Groenland est indubitablement un groupe à découvrir.


Crédit photo © Arrière Cours

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