Lun. Mar 25th, 2024

Par Mireille Vachon

Tu es du genre à écouter des chansons de Noël en boucle dès le 1er novembre ou à mettre les décorations de Noël dès la première neige ? À l’inverse, tu trouves que les gens qui le font sont beaucoup trop intenses et tu préfères t’y prendre à la dernière minute ? Le Collectif s’est penché sur cette question existentielle et te fait découvrir les différentes habitudes de ses lecteurs pour se plonger dans l’ambiance des Fêtes.

Chaque année, notre collaboratrice Megan Morin-Gendron se plonge dans l’ambiance du temps des Fêtes dès le mois de novembre. « C’est une tradition familiale qui a toujours commencé assez tôt, car on aimait profiter de l’ambiance des Fêtes pendant plus d’un mois », indique celle qui a d’ailleurs décoré son sapin samedi dernier.

Notre chef de pupitre de la section société, Simon RD, abonde dans le même sens : selon lui, « écouter des chansons de Noël au mois de novembre, c’est la vie ».

« Mes enfants trippent, mais ma blonde n’est pas capable, pas avant le mois de décembre », raconte-t-il.

« Il y a quelque chose qui donne un boost dans l’ambiance un peu grisonnante de novembre. C’est super bon pour le moral, et il y a comme une magie derrière les musiques de Noël », croit Simon, qui trouve que ça vient également chercher le sentiment d’enfance.

« Certains disent qu’on est toujours pressé d’arriver à l’événement d’après, mais moi, je ne vois pas ça comme ça, dit Simon. Justement, écouter de la musique de Noël au mois de novembre, c’est profiter du moment présent et vivre une longue aventure vers Noël. »

Émilie Pinard-Fontaine et sa famille attendent quant à eux toujours au mois de décembre pour préparer les Fêtes. « J’ai toujours eu un sapin naturel (même dans mon appartement au quatrième étage…), alors pour que celui-ci reste beau pour la période des Fêtes, on ne peut pas le faire avant la mi-décembre. J’aime l’odeur du sapin baumier, l’ambiance que cela apporte dans la maison », explique la collaboratrice du journal.

« Dès ma tendre enfance, le sapin était monté à la fête de ma mère, le 17 décembre, et les cadeaux en dessous du sapin à partir du 21-22 décembre », partage Marc Vachon (mon papa). La tradition est d’ailleurs restée, car dans ma famille, on attend généralement à la mi-décembre pour monter le sapin, que l’on va toujours chercher sur la terre à bois à mon père.

Notre cheffe de pupitre de la section culture, Myriam Baulne, a longtemps eu une vision tout autre de la période des Fêtes, en travaillant pendant plusieurs années dans des commerces de détail de 9 h à 21 h, 5 jours sur 5, avec un CD de Noël sur repeat pendant trois mois.

« Il y a même une boutique où j’ai travaillé pendant deux ans qui faisait jouer l’album de Noël de Joël Legendre en boucle du 20 octobre au 15 janvier. Maintenant, quand j’entends les premières notes de “All I Want For Christmas is You” de Mariah Carey, j’ai un choc post-traumatique comme si j’avais fait la guerre au Vietnam », rigole-t-elle.

« Travailler dans les boutiques à Noël, surtout dans les centres commerciaux, ça te donne une vision horrible du temps des Fêtes et c’est traumatisant. C’est tellement une fête agressante ! La musique, les cadeaux, le stress, les visites familiales, le trop-plein de bouffe, les lutins laids, les décorations en vente à la fin septembre, l’illusion d’abondance alors qu’on passe les trois mois qui suivent à s’en remettre. Ça ne fait pas longtemps que j’ai renoué avec Noël, et il a fallu que je prenne quelques années pour me remettre de mes jobs en vente », avoue Myriam, sur une note plus sérieuse.

Sur les réseaux sociaux, certains parlent également de « marathon de films de Noël », du fait qu’un « mois de décembre blanc, avec une belle neige, ça aide à l’ambiance » et que décorer, « ça rend heureux ».

« Beaucoup de gens s’interdisent les décorations et l’ambiance des fêtes avant le 1er décembre ou même le 18-20 décembre. Mon opinion : t’as envie d’un sapin dans ton salon le 20 novembre, c’est ben correct, t’en n’as pas envie, ben correct aussi. Mais je remarque que pour beaucoup de monde, se plonger dans l’ambiance rend heureux, alors pourquoi ne pas prolonger ce bonheur ? », soutient Marie-Sarah Hamel, qui fait partie de ma famille.

L’importance de Noël

« Quand on est jeune, Noël, ça représente les cadeaux et tout ça, mais plus on vieillit, plus c’est le fait de prendre un moment pour être ensemble et de dire merci aux gens qu’on aime qui devient important », exprime Megan, qui adore donner des cadeaux et faire plaisir à ses proches. Elle a d’ailleurs déjà fait une bonne partie de ses cadeaux de Noël !

« J’aime ça Noël, avec les gros soupers, le vin… cette année, ce sera peut-être différent, car les gens seront séparés. Ça va être moins magique », regrette Simon RD.

« Pour moi, Noël ramène de la lumière et de l’espoir en cette période plus sombre. C’est une période de festivité et d’amour pour prendre le temps de relaxer, de profiter de la vie, de savourer les choses simples », confie Émilie Pinard-Fontaine, qui va d’ailleurs dans un chalet en forêt à Noël pour prendre le temps « de déconnecter et de se ressourcer » avec sa famille.

Marie-Sarah Hamel indique pour sa part que la période du temps des Fêtes la rend heureuse. « Pas pour les cadeaux, mais plutôt pour le réconfort que ça m’apporte, mes doux souvenirs d’enfance, les réunions familiales… », précise-t-elle.

Pour plusieurs, la fête de Noël est synonyme de bonheur et d’amour, de rassemblement et de cadeaux. Pour ma part, c’est l’occasion de passer du temps avec ceux que j’aime, certes, mais aussi de boire du lait de poule et de manger de la bûche de Noël comme s’il n’y avait pas de lendemain. Haha.

Cette année, bien sûr, on ne vivra probablement pas le même temps des Fêtes qu’à l’habitude — pandémie oblige — mais je suis convaincue que la fête de Noël saura quand même opérer sa magie habituelle, et que la période des Fêtes apportera un baume sur le cœur en cette période d’incertitudes et de distanciation !


Crédit Photo @ Simon RD

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