Lun. Mar 25th, 2024

Par Charles-Antoine Séguin

Bien que ce ne soit pas le style de musique le plus répandu de nos jours, le folklore est souvent associé aux racines québécoises et au vécu de nos ancêtres. Félix Sabourin et Samuel Sabourin, deux frères et athlètes du Vert & Or, assistés de André-Michel Dambremont, de Rémi Pagé ainsi que d’Éloi Gagnon-Sabourin forment aujourd’hui le groupe de musique folklorique Le Diable à Cinq.

Même si le folklore nous rappelle l’ère de nos grands-parents, des chansons à répondre, du violon et de l’accordéon, ce style musical n’est toutefois pas chose du passé. Il ne faut pas chercher loin pour trouver des adeptes de cette musique traditionnelle. Félix et Samuel Sabourin sont deux étudiants de l’Université de Sherbrooke pour qui le folklore est une véritable passion. Athlètes du Vert & Or pour l’équipe de volleyball, ils concilient sport et musique depuis leur tout jeune âge.

Leur groupe de musique se nomme Le Diable à Cinq. Comme le nom l’indique, il s’agit d’une formation de cinq personnes, dont trois frères, un cousin et un ami. On y trouve toute sorte d’instruments allant des plus communs aux plus traditionnels. Violon, piano, guitare, banjo et accordéon sont de mise pour offrir des performances dignes des coutumes québécoises.

L’éveil d’une passion

Originaires de Ripon, un village de l’Outaouais, ils ont développé leur intérêt pour cette musique au sein d’un milieu qu’ils caractérisent comme chaleureux, où les partys de cabane à sucre et du jour de l’an sont animés par des pièces et des chansons de musique traditionnelle. C’est un village qu’ils considèrent comme un berceau de folklore important au Québec. Plusieurs groupes de musique sont d’ailleurs originaires de ce village, dont La Tuque Bleue, entre autres, que Le Diable à Cinq considère comme étant un mentor.

La famille est également source de motivation et d’apprentissage artistique pour les frères Sabourin. « Tous les membres de la famille jouent d’au moins un instrument. Pour ma part, j’ai commencé à jouer de l’accordéon sur celui de mon grand-père et de ma mère », confie Félix Sabourin. On en déduit que l’exposition depuis un tout jeune âge à cet art a contribué au développement de leurs gouts et de leurs talents musicaux au fil des années.

Un premier album pour le groupe

Le Diable à Cinq a officiellement lancé son premier album le 24 novembre 2017. Ce disque qu’ils qualifient de « très rassembleur » contient 10 titres combinant un mélange entre compositions et chansons provenant de la famille et de la région.

La soirée de lancement était teintée d’une ambiance électrisante où se mêlaient plusieurs générations sous un même toit. Il était possible d’assister à l’esprit de communauté d’antan. L’esprit de famille régnait grâce aux grands-parents, mères, pères, frères, sœurs et copines qui ont su participer à l’organisation de l’évènement.

Tout en entretenant l’enthousiasme de la foule à l’aide de chansons à répondre ou de gigues, le groupe a livré une performance digne des soirées de régions. Raymond Beauchamp, un habitant du village, a animé des danses à l’ancienne impliquant de jeunes hommes et de jeunes femmes au cours de la soirée.

Harmonie entre étude, sport et musique

« Être musicien, athlète et étudiant n’est pas de tout repos », explique Félix Sabourin. « C’est dur parfois, surtout lors de gros évènements comme le lancement d’album, nous devons être très organisés. » Les deux frères ont dû développer l’art de jongler entre les pratiques, les travaux et les répétitions. Alors que d’autres prennent leurs temps libres pour faire la fête ou écouter la télévision, ils se perfectionnent dans leur art. « Il est commun pour nous de sortir nos instruments le soir et de jouer de la musique une bonne partie de la soirée », témoigne Félix.

Tout au long de leurs parcours, ils ont trouvé le temps et l’énergie de combiner ces différentes passions et activités. « Nous avons eu la chance d’avoir des entraineurs assez compréhensifs dans notre carrière et qui nous ont toujours encouragés dans le sport comme dans la musique. »

Soirée de financement pour la Tunisie

Afin de joindre l’utile à l’agréable, Le Diable à Cinq a organisé une soirée au bar Le Magog au centre-ville de Sherbrooke le 2 décembre dernier dans le but de financer un voyage en Tunisie pour l’équipe de volleyball du Vert & Or. « L’objectif était de développer des liens en tant qu’équipe, mais surtout de forger notre caractère en jouant dans de différentes conditions et de disputer des matchs de haut niveau », expliquent les étudiants-athlètes.

Cette année marquera la 3e édition de ce financement. La formation s’attend à ce que ce soit un aussi grand succès que les années précédentes. Cet évènement a toujours lieu après le Sherbroom, évènement de volleyball récréatif qui en rassemble plus d’un!

Pour plus d’information :

Page Facebook : Le Diable à Cinq

Site Internet : lediableacinq.com


Crédit Photo © Evensi

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One thought on “LE DIABLE À CINQ : FOLKLORE AU SEIN DU VERT & OR”
  1. Les jumeaux Sabourins sont deux personnes adorables , avec qui j’ai le plaisir de partager ma passion , qui est la musique!!! Se sont deux monstres de scène, qui sont capable de reconnaître leurs racines jusqu’à la dernière fine pointe d’elles !!!! Ces deux gars- là m’ont beaucoup aider à sortir le meilleur de Moi, surtout en acceptant avec joie l’idée que j’avais de former un groupe eux et mon autre cousin , qui lui m’inspire comme jamais avec ses grooves d’enfer, qu’il est capable de faire sortir de son piano!!!! Et pour mettre la sauce sur le tout on a Rémi, la machine à la crinière de feu!!!!
    Merci pour l’article !!
    BrownSugar du Diable à cinq

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