Mar. Avr 16th, 2024

Par William Robert

Bob Bissonnette aurait voulu jouer dans la Ligue nationale de hockey, mais comme les rêves ne se réalisent pas toujours, il a dû se tourner vers la musique pour accomplir sa vie. Ce changement de carrière a été bénéfique pour l’ancien joueur, mais aussi pour toute la culture québécoise. Il a marqué le Québec à sa façon sans avoir besoin de marquer des buts ou de jeter les gants.

La légende

Une bière à la main, sourire au visage, nous avons tous déjà vu Bob Bissonnette sur une scène quelque part, à moins de ne pas être fan du tout de sa musique. En plus d’être une vedette une fois derrière le micro, celui-ci aura marqué l’imaginaire des Québécois de tous âges par sa capacité à être de bonne humeur peu importe la situation. Il était un idole, un roc, quelqu’un à qui rien ne pouvait arriver, mais pourtant…

L’homme

Excellent joueur de hockey dans sa jeunesse, Roberto Bissonnette est vite remarqué par les dépisteurs de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) et il est repêché à l’été 1998 lors du 7e tour. Il devient vite capitaine de son équipe, les Olympiques de Hull, avant d’être échangé lors de la saison 2001-2002 au Titan d’Acadie-Bathurst, où il termine sa carrière junior. Après quelques saisons passées dans les ligues semi-professionnelles, il termine sa carrière de hockey en 2010. Il ne réussira jamais à percer dans la LNH, mais il décide tout de même de faire une carrière avec son sport, qu’il représentera énormément dans ses chansons .

Le répertoire

Ayant passé toute sa vie dans les arénas et ne connaissant que le monde du hockey, Bob Bissonnette a su profiter de ce sport pour y faire une carrière, sans toutefois y jouer. Pour lui, les soirées entre copains où la bière est bonne ainsi que les parties de hockey sont ce qui compte le plus dans la vie. Cette vision des choses se reflète beaucoup dans son répertoire de chansons, alors que beaucoup d’entre elles parlent de hockey (Mettre du tape su’ ma palette, Barbes de séries, Hockey dans rue, It’s in the game, etc.) ou d’alcool (Toune de bière, Prendre un verre mon minou, Gentlemen’s club). Mais il réussit tout de même à aller chercher les émotions des gens avec des chansons plus comiques (Y sont toutes folles, Les Brassières, Université) et quelques chansons plus romantiques (MILF, Jte trouve écoeurante), ainsi qu’une chanson en hommage à son bon ami Maxime Talbot (Le Guerrier).

L’héritage

On dit tous qu’on veut changer le monde un jour ou l’autre en découvrant une cure contre le cancer ou en remportant un prix Nobel, mais Bob Bissonnette aura changé le monde à sa façon. Tout le monde se souviendra de son sourire fendu jusqu’aux oreilles, de ses chansons entraînantes, de la façon dont il arrivait à animer une foule seulement avec sa voix, mais surtout de l’homme simple qu’il était, et cela, pour Bob Bissonnette, c’est la façon dont il a conquis le cœur d’un petit garçon, mais aussi d’une nation au complet.

Il n’a pas joué dans la east coast league?


Crédit photo © La petite grenouille

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