Lun. Mar 25th, 2024

Par Rachel Whalen

Le 9 avril a débuté le Festival cinéma du monde de Sherbrooke durant lequel étaient présentés plus de 100 films, provenant de 35 pays collaborateurs. La programmation était diffusée jusqu’au 15 avril dans une dizaine de lieux de projection, notamment La Maison du Cinéma, le Centre culturel de l’Université de Sherbrooke et le Théâtre Granada. L’adaptation cinématographique d’un roman du célèbre auteur français Romain Gary, La promesse de l’aube, réalisé par Éric Barbier, a marqué l’ouverture du festival lundi dernier, et était le film le plus attendu de la programmation. Le Collectif s’est rendu à La Maison du Cinéma le 5 avril dernier pour le visionnement de presse du film.

Un film qui a fait de la route

Réalisée en 2017 et tournée dans plus de 5 pays, cette fiction dramatique franco-belge raconte un récit qui se déroule principalement en Pologne et en France entre les années 1920 et 1940. C’est l’histoire d’une mère et de son fils qui se vouent un amour inconditionnel et qui traversent à grands coups de misère, mais avec une grande volonté, une période de guerre difficile. La ferveur et raideur des valeurs polonaises sont bien ressenties et montre une mère blessée par de vieux amours, mais dévouée, qui croit profondément au grand destin de son fils. Convaincue qu’il deviendra un jour le prochain Victor Hugo, elle le pousse à essayer la musique, les beaux-arts, l’écriture, puis elle lui paie des études en droit qu’il réalisera à Paris. Il sera finalement employé par le service militaire français et couronné du titre de héros de guerre au même moment où la relation avec sa mère prendra un tout autre destin que celui dont il rêvait. Le protagoniste, Romain Kacew, est également le narrateur de sa propre histoire dans une alternance entre le présent et le passé. Près de la moitié du récit se déroule au moment présent, soit durant la guerre où débute sa vie adulte. Romain Kacew est un insoumis qui mène sa propre guerre pour défendre et satisfaire son pays, qui serait au fond sa mère, la femme la plus importante dans sa vie. Toutes ses réussites, il les doit à sa mère.

Grandement félicité

Le film a remporté plusieurs prix et nominations notamment aux Prix des lycéens, soit celui du meilleur film et le prix du meilleur interprète masculin, remis à l’acteur français Pierre Niney, qui était déjà reconnu pour avoir reçu en 2015 le César du meilleur acteur pour sa performance dans le film Yves Saint-Laurent. Par ailleurs, la comédienne Charlotte Gainsbourg, jouant le rôle de Mina Kacew, la mère de Romain Kacew, a été sélectionnée comme meilleure actrice au Festival du film de Sarlat 2017.

Les films L’aurore (Friedrich W. Murnau), La belle et la meute (Kaouther Ben Hania), Manic (Kalina Bertain) ou encore le film clôture Jusqu’à la garde (Xavier Legrand), sont des films très attendus auprès des participants du Festival.

Finalement, une partie de la programmation a été réservée à des talents d’ici, lors de La soirée estrienne, qui a présenté cinq films de la région le mercredi 11 avril.


Crédit Photo @ La Promesse de l’Aube

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