Jeu. Mar 28th, 2024

Par Grégoire Bruno

Le 5 mai dernier se tenait la finale régionale du Défi génie inventif de l’ÉTS de l’Estrie à la faculté de génie de l’Université de Sherbrooke. Durant cet avant-midi de mai, une soixantaine de jeunes du secondaire ont rivalisé de génie et d’inventivité afin de remporter les honneurs et une place à la finale québécoise à l’École de technologie supérieure les 25 et 26 mai prochains qui regroupera les finalistes des 11 finales régionales.

La compétition, intitulée Freine tes ardeurs, se séparait en deux parties : un rapport écrit et l’épreuve technique. Ladite épreuve consistait en la fabrication d’un véhicule par les étudiants. Ce dernier amorçant le parcours immobile devait dévaler un plan incliné à partir du haut de la plateforme, passer entre deux colonnes et s’arrêter le plus près possible d’une ligne prédéterminée. Différents paramètres de l’épreuve pouvaient être modifiés afin d’augmenter le nombre de points marqués : les colonnes pouvaient être rapprochées, la ligne à atteindre choisie, etc. Bien évidemment, la majorité du pointage était accordée à la précision du freinage.

En plus des différentes règles de la compétition, le véhicule fabriqué par les élèves devait respecter certaines conditions : une masse minimale de 500 grammes, des roues fabriquées à partir de couvercles, ne pas utiliser l’électricité ou des roulements à billes, etc. Tout était réuni pour que ces brillants esprits trouvent un défi à leur mesure!

Pour Onil Fontaine, professeur de sciences à l’École secondaire de Bromptonville et accompagnateur de trois équipes à l’événement du 5 mai, le défi technique a tout de suite intéressé les élèves qui ont embarqué à fond. Tout a commencé par une évaluation à l’école qui a fait office de première compétition. Les gagnants étaient par la suite encouragés par M. Fontaine à s’inscrire à la finale régionale tenue à l’UdeS. « Ce projet a pris environ 10 cours et 5 ou 6 laboratoires, mais c’est vraiment du temps bien investi. Tout le monde dans la classe a vraiment aimé ça et s’impliquait. » La formation donnée a principalement servi à aider les étudiants à créer un système de freinage et à fabriquer des roues droites.

Une fois les enseignements reçus, les élèves étaient libres de procéder comme ils l’entendaient quant à la construction de leur véhicule. Justine Marois et Laurie St-Jean, étudiantes d’Onil Fontaine au 2e cycle, n’ont pas toujours eu un parcours facile. « Au début, on ne savait vraiment pas quoi faire, on n’avait pas tellement d’idée. Tous les tests qu’on avait faits au début n’étaient vraiment pas précis, mais à la compétition, ça s’est bien passé. » Et pour cause, elles ont remporté une troisième place au 2e cycle.

Une compétition de ce genre permet d’intéresser davantage les jeunes à la science et de former la relève scientifique de demain. Ces événements méritent amplement, que non seulement, les professeurs, mais également les parents et amis s’impliquent auprès de leurs enfants et soulignent leurs grandes victoires.


Crédit Photo @ etsmtl.ca

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