Jeu. Mar 28th, 2024

Par Mariève Bégin

Le snowboard, le skateboard, le surf et même le wakeboard sont toutes des planches bien connues et des sports pratiqués par de nombreux jeunes québécois et québécoises. Une autre planche, moins connue, s’ajoute à la famille : le longboard. Discipline parfois extrême, ainsi qu’un moyen de transport pour certains, ce sport de glisse est démystifié cette semaine par Le Collectif.

Le longboard, aussi appelé « longskate », est une planche sur roulettes, mais bien différente du skate régulier. Elle est plus longue et a une forme aérodynamique, bien entendu dans le but d’aller à de grandes vitesses. Plusieurs matériaux peuvent servir pour la fabrication de la planche, notamment le contreplaqué en érable, le bambou, la fibre de verre, la fibre de carbone et la résine époxy. La longueur, la largeur et la forme sont également variables, toutes ces caractéristiques pouvant être choisies selon l’utilisation désirée. De façon générale, le longboard mesure entre 22 et 103 pouces.

Origines balnéaires

On doit le longboard à des surfeurs californiens qui, dans les années 1960, ont décidé de remédier au manque de vagues durant les saisons creuses. Ils ont d’abord inventé ce qu’on connaît maintenant sous le nom de skateboard, qui a ensuite été retravaillé dans les années 1970 pour atteindre de plus grandes vitesses et reproduire des sensations plus comparables à celles du large. Après avoir été laissé de côté et presque oublié pendant les années 1980, le longboard a gagné en popularité au début des années 1990, autant aux États-Unis qu’en Europe. Depuis, ce sport de glisse ne cesse de se développer à l’international, autant par l’organisation de championnats mondiaux que par sa présence grandissante dans les territoires urbains.

Différentes pratiques possibles

Pour les néophytes, il peut sembler bien simple de se balader sur une telle planche, mais en vérité, une grande maîtrise de différentes techniques est nécessaire pour y être complètement à l’aise. Parmi les plus courantes, on retrouve le downhill, qui, comme en ski, consiste à descendre une pente en ligne droite, afin d’atteindre des vitesses importantes. Il est possible d’atteindre plus de 135 km/h, ce pourquoi on parle d’un sport extrême, d’autant plus que la protection utilisée par les professionnels est assez minime. Ensuite, ce qu’on appelle le carving est un enchaînement de virages sur terre ferme, tandis que le slalom, lui, consiste à rouler à travers des obstacles à éviter, tout en étant le plus rapide possible. Enfin, le cruising est certainement la pratique qu’on voit le plus dans les rues de la ville, soit l’utilisation du longboard simplement pour se balader.

Un sport étudiant?

Bien que le longboard puisse procurer des sensations fortes, il peut également être un loisir relaxant et un bon moyen de transport pour des étudiants et étudiantes. Mylène Benoît, étudiante à l’UdeS, a d’ailleurs commencé il y a quelques années à pratiquer ce sport pour le plaisir : « Ce que j’aime le plus, c’est que je me sens libre quand j’en fais! C’est comme si tu surfais! » Mylène soutient qu’il est possible de s’équiper avec un budget étudiant, soit pour entre 150 et 200 $. Elle recommande aussi l’utilisation du longboard pour se déplacer, ce qui permet de moins utiliser sa voiture pour de courtes distances!

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