Ven. Avr 19th, 2024

Campus-Marc-Andre Lafrance-5 mythe - credit lesaffaires.comDans le cadre de cette édition sur les mythes et croyances, mettons de côté les croyances populaires les plus connues et concentrons-nous sur les croyances locales plus sombres, celle de notre campus. Ces légendes, qui sont toutes vraies (dans le sens qu’elles ne le sont pas), se rapportent à des mythes de l’Université de Sherbrooke.

Par Marc-André Lafrance

Il n’y a pas de filles dans la Faculté de génie :

Selon la légende, les programmes de génie les plus populaires sont composés presque exclusivement de garçons. Cette légende est vraie. La grande majorité des étudiants sont des hommes, mais on y trouve beaucoup plus de filles que l’on pense. Il n’y a pas « aucune » fille comme on pourrait penser.

Une autre légende reliée indique qu’un étage secret composé exclusivement de filles se trouverait dans le sous-sol de la Faculté de génie, et que l’on puisse y accéder seulement à partir de l’évier de la toilette des filles du rez-de-chaussée. D’ailleurs, les 5@8 de cet étage sont les seuls à offrir à la fois des bières Unibroue et des poppers aux fraises.

Il n’y a pas de garçons en communication :

Cette légende est vraie. Les filles de communication sont des femmes guerrières, qui se tiennent loin de toute présence masculine. Tout comme les Amazones, leur emploi du temps est divisé entre la pratique du tir à l’arc et la révision de texte.

Cependant, une légende reliée laisse penser que les garçons de communication, en alliance avec les garçons de sciences infirmières, auraient demandé à l’Université de leur donner une faculté exclusivement masculine. Les conclusions diffèrent selon les cultures, mais la majorité s’entend pour dire que l’Université les aurait juste référés à la Faculté de génie.

La Faculté des lettres et sciences humaines est toujours en grève :

Pas tout le temps. Souvent, mais pas tout le temps. Faut bien qu’on gradue de temps en temps. Mais là, tout de suite, oui, en effet.

Toutefois, une légende reliée nous laisse croire que la grève n’est en fait qu’une diversion pour effectuer les rencontres d’une confrérie secrète formée par les étudiants de la Faculté dans le but de mettre en place un nouveau siècle des lumières qui placerait l’étudiant au centre de tout. Encore une fois, plein de légendes, aucun fondement.

Le loup-garou d’administration

La légende veut qu’un soir, un étudiant d’administration, en sortant du 4@7, se serait perdu en cherchant l’arrêt d’autobus et se serait fait mordre par un chien errant dans le mont Bellevue. Depuis ce jour, à chaque événement de l’Association des finissantes et finissants en administration de l’Université de Sherbrooke (AFFAUS), donc à peu près chaque mardi, l’étudiant se transforme en loup, errant pour des proies de petite taille.

Une légende reliée vient contredire ce mythe disant que c’était un étudiant de sciences qui avait juste fait une réaction allergique à sa solution de cuivre. À l’inverse, une autre vient peaufiner le mythe initial disant que les étudiants d’administration ne prennent pas le bus. Qui croire? Aucun des deux.

Les joggeurs des souterrains

Cette légende, que seuls quelques témoins ont pu rapporter, voudrait nous faire croire que les mystérieuses traces de pistes de course dans les souterrains sont en fait là pour de mystérieuses personnes qui, sur une base régulière, feraient leur jogging dans les tunnels sombres et blancs qui se trouvent sous le campus. Ce serait peut-être même eux qui, au fil des siècles, auraient peint les fresques colorées présentes dans ces tunnels.

Une autre légende, encore plus ancienne, indique la présence d’un Minotaure dans ce labyrinthe souterrain. Mais là, je m’égare pour vrai.

Toutes ces légendes sont bien sûr nées de plusieurs générations de conteurs et ce sont transmises de collectif en collectif depuis des décennies, et ne sont pas du tout inventées. Cela ne les rend cependant pas plus véridiques.

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