Ven. Avr 12th, 2024
cheergirl, girl, cheering-311225.jpg

Le cheerleading n’est pas le sport le plus connu à travers le monde, mais lorsqu’il est possible de rencontrer des athlètes qui le pratiquent, on comprend pourquoi c’est aussi motivant. Geneviève Gourde, membre de l’équipe du Vert & Or, nous permet de mieux connaître son univers. Un univers où le succès personnel est celui de l’équipe.

Par Matthew Vachon

Le cheerleading est une discipline sportive qui gagne en popularité année après année aux États-Unis. Les grands rassemblements permettent aux différentes équipes de se démarquer. En ce qui concerne notre pays, le Canada, la popularité de ce sport grandit également, mais celle-ci n’est pas encore au niveau de nos voisins du sud. Malgré tout, de plus en plus de jeunes filles s’adonnent au cheerleading chaque année. C’est le cas notamment de Geneviève Gourde, membre de l’équipe de l’Université de Sherbrooke. La jeune femme de Granby a bien voulu nous raconter pour quelle raison elle avait décidé de se mettre au cheerleading : « Depuis que je suis au secondaire, j’ai toujours fait du sport. Par exemple, en secondaire 5, je jouais au flag football. Toutefois, lorsque j’ai amorcé un programme en soins infirmiers au cégep, je n’avais plus le temps pour en faire. J’ai finalement décidé d’abandonner ce programme et c’est par la suite qu’une de mes amies m’a demandé si je voulais me joindre à l’équipe de cheerleading, soit les Inouks de Granby. Au début, j’étais réticente en raison des stéréotypes qu’on connaît. Finalement, je suis allée à une pratique et j’ai adoré ça! »

Même si ça ne fait que quatre ans qu’elle pratique ce sport, cela ne l’a pas empêchée de se tailler une place avec l’équipe du Vert & Or. Après avoir laissé passer une session pour se concentrer adéquatement sur ses cours, Gourde a jugé qu’elle avait le temps et le désir de se joindre à l’équipe de l’Université. Au cœur de sa troisième session dans la formation, la jeune femme profite pleinement de la chance qui s’offre à elle. « À ma deuxième session ici, une autre de mes amies, qui était dans le Vert & Or, m’a dit qu’il manquait une base, soit une position dans l’équipe. Je me suis dit que je n’avais rien à perdre et que je devais le faire pendant que c’était le temps pour ne pas avoir de regrets à soixante ans! »

L’un des aspects qui fait qu’elle adore autant cela, c’est sans contredit le travail d’équipe. « Dans le cas du cheerleading, ma performance va dépendre des autres. Je ne suis pas une voltige, mais si elle ne fait pas ses éléments correctement, cela va nuire à l’équipe. Donc ma performance, c’est celle de l’équipe. Tout le monde dépend un peu de tout le monde. »

Un sport à haut risque

L’un des grands préjugés en lien avec cette discipline est sans contredis le risque de blessures. Une affirmation avec laquelle elle ne peut qu’être d’accord. « C’est vrai. Il faut faire attention aux stéréotypes par contre. Les filles que l’on voit lors des parties des Alouettes sont des meneuses de claque. Il ne faut pas les mélanger avec nous. Lorsqu’on fait nos compétitions, l’équipement qu’on a, c’est notre boucle et notre jupe. » Lorsque les voltiges sont lancées dans les airs, il faut à tout prix les rattraper, quoi qu’il en coûte, ce qui peut occasionner des contusions, des foulures et des écorchures. Il faut souvent aller chercher de la glace afin de diminuer un peu ces blessures.

Une équipe en apprentissage

La formation de l’Université de Sherbrooke évolue actuellement au niveau 6, le plus haut degré au Québec. Cela veut dire qu’il y a des inversions pour les voltiges. De cette manière, le degré de compétition est beaucoup plus exigeant. À ce niveau de compétition, on retrouve les équipes universitaires de l’Université de Montréal, de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université Laval, de l’Université de Trois-Rivières en plus de celle de Sherbrooke. Tous ces établissements sont réunis dans le circuit universitaire et ils s’affrontent toujours dans les différentes compétitions au cours de la saison.

L’étudiante a bien voulu commenter les performances de sa formation : « Nous avons beaucoup de potentiel cette année. Notre dernière compétition arrive à grands pas et notre objectif est de nous dépasser nous-mêmes, c’est-à-dire de ne pas nécessairement nous comparer aux autres équipes. Nous avons terminé cinquièmes lors de nos deux compétitions précédentes, soit la dernière position. Ça s’explique par le fait que suite à la première compétition au retour des Fêtes, notre nouvelle entraîneuse a décidé de changer complètement notre chorégraphie pour que tout soit plus beau. Donc, c’est clair qu’on a été un peu déçues de notre cinquième place, mais nous sommes quand même satisfaites de ce que nous avons fait depuis le retour des Fêtes. Nous n’avons rien à perdre lors de la prochaine compétition. On veut simplement améliorer nos pointages de la dernière fois. »

Malgré des résultats plus ou moins satisfaisants, il n’est pas question d’abandonner puisqu’elle sait que l’équipe possède un potentiel énorme. En attendant de briller avec ses compagnes, elle profite de chaque moment au sein de la grande famille du Vert & Or.

FORMER ET INFORMER / Le Collectif a pour mission de rapporter objectivement les actualités à la population et d’offrir une tribune à la communauté étudiante de Sherbrooke et ses associations. Toutes les déclarations et/ou opinions exprimées dans les articles ou dans le choix d’un sujet sont uniquement les opinions et la responsabilité de la personne ou de l’entité rédactrice du contenu. Toute entrevue ou annonce est effectuée et livrée dans un but informatif et ne sert en aucun cas à représenter ou à faire la promotion des allégeances politiques ou des valeurs éthiques du journal Le Collectif et de son équipe.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *