Ven. Mar 29th, 2024

L’Université est le lieu de tous les excès de jeunesse. Mais quel campus estrien compte le plus d’amateurs de drogues plus ou moins licites?
Sondage comparatif entre Bishop’s et Sherbrooke.

Laurie Marchand et Nora T. Lamontagne

Portrait médian du répondant : plus souvent femme qu’homme, il (ou elle) a entre 18 et 25 ans et est au premier cycle. Si elle étudie à Sherbrooke, elle consomme dans environ 60 % des cas. La proportion monte à 75 % si elle va à Bishop’s.

Gelé ou high?

La légende urbaine serait-elle donc véridique? Selon les chiffres, 18 % des étudiants de Bishop’s consomment de la marijuana quotidiennement contre un maigre 3 % chez les sages universitaires de l’UdeS. 13 % des « Bishopsois » disent fumer du pot au moins une fois par semaine alors que du côté des « Unisherbrookois »,  seulement 8 % en consomment à cette fréquence. Si on fait l’addition, les étudiants de Bishop’s ont trois fois plus tendance (31 % des étudiants) à se rouler un joint en semaine que leurs vis-à-vis sherbrookois (11 %). CQFD.

Extase sur demande

À Bishop’s, 12 % des étudiants ingèrent des amphétamines (speed, peanut, ecstasy, MDMA) au moins une fois par mois alors que chez les étudiants arborant le vert et le or, on parle plutôt d’un sage 2 %.

En ce qui a trait à la consommation de cocaïne et de smart drugs, les résultats ne sont pas bien différents. Pas de réels excès d’un campus à l’autre. Cependant, nos chiffres ne nous permettent pas de faire un lien entre le programme d’étude et la propension à consommer des smart drugs.

Un chiffre qui surprend toutefois c’est le 4 % d’étudiants de Bishop’s qui disent avoir fait une overdose. Les Sherbrookois sont soit plus raisonnables, soit menteurs, puisque aucun répondant ne prétend avoir fait d’overdose.

On peut extrapoler et s’imaginer que les étudiants de Bishop’s arrivent à l’université plus jeunes et doivent se rattraper pour des années de débauche cégépienne. Quitter le nid familial anglo-canadien ne doit pas y être pour rien non plus. Ces deux conditions réunies sont propices à la fête et aux abus. Mais d’un autre côté, les étudiants de l’UdeS n’étaient probablement pas moins « pétés » lorsqu’ils assistaient à leurs cours de philo et qu’ils devaient rédiger une dissertation ô combien songée sur Kant.

J’imagine qu’il faut que jeunesse se fasse !

(Évidemment, il s’agit d’un sondage maison et que les résultats doivent être pris à la légère. Un gros merci aux 200 étudiants qui y ont gentiment répondu.)

Les résultats de l’Université de Sherbrooke seulement :
Capture d’e´cran 2014-04-15 a` 22.56.23Capture d’e´cran 2014-04-15 a` 22.55.49

Capture d’e´cran 2014-04-15 a` 22.57.28 Capture d’e´cran 2014-04-15 a` 22.57.05 Capture d’e´cran 2014-04-15 a` 22.57.00  Capture d’e´cran 2014-04-15 a` 22.56.40

FORMER ET INFORMER / Le Collectif a pour mission de rapporter objectivement les actualités à la population et d’offrir une tribune à la communauté étudiante de Sherbrooke et ses associations. Toutes les déclarations et/ou opinions exprimées dans les articles ou dans le choix d’un sujet sont uniquement les opinions et la responsabilité de la personne ou de l’entité rédactrice du contenu. Toute entrevue ou annonce est effectuée et livrée dans un but informatif et ne sert en aucun cas à représenter ou à faire la promotion des allégeances politiques ou des valeurs éthiques du journal Le Collectif et de son équipe.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *