Ven. Mar 29th, 2024

Élie-Anne Lamerise-Dumont

En 1977, le tout premier film de la saga Star Wars (l’épisode 4 : Un nouvel espoir) faisait son apparition au cinéma, créant tout un émoi cinématographique. Malgré cette ampleur, qui aurait pensé qu’en 2016, un huitième film dérivé de cet univers de science-fiction serait à l’affiche?

Dans le film Rogue One, on suit les péripéties d’un groupe de rebelles qui tente de dérober les plans de l’Étoile de la Mort, dans le but de la détruire. Ce volet se déroule donc chronologiquement juste avant l’épisode 4, où l’on peut voir le célèbre Luke Skywalker et ses acolytes détruire ce vaisseau de l’empire (ayant en main les plans pour y arriver).

Je dois admettre que j’étais sceptique avant d’aller voir Rogue One, puisque, étant une véritable fan de cet univers extraterrestre, je ne croyais pas que le lien avec la série originale allait être pertinent, étant donné que c’est seulement une « histoire de Star Wars ». Toutefois, c’est tout le contraire qui s’est produit : le réalisateur, Gareth Edwards, a réussi avec brio à coller son récit à la ligne directrice des autres volets de la série. Pour peu d’avoir vu les autres films, Rogue One aide à comprendre certains événements importants de l’épisode 4, soit comment la rébellion a réussi à mettre la main sur les plans. C’est donc une très bonne continuité entre les épisodes trois et quatre. Aussi, on peut mieux comprendre le rôle et la présence de certains personnages fort sympathiques de la deuxième trilogie (épisodes 4-5-6), notamment R2-D2, C-3PO et la Princesse Leïa, car nous avons ici le bonheur de les retrouver brièvement encore une fois. Les effets spéciaux (aussi parfaits que dans les autres films) nous replongent admirablement dans la réalité de cet univers.

Les arguments émis ci-dessus sont similaires à ceux que Luc Pomerleau, un collaborateur du journal Le Collectif, a rédigés dans sa critique portant sur le premier film de Star Wars de 1977, dans l’une des premières éditions de la publication. Même après avoir vu seulement le premier film de la saga, il a mis l’accent sur la qualité des effets spéciaux : « La perfection technique des effets spéciaux et de la création visuelle est une première dans l’histoire du cinéma ». Encore aujourd’hui, dans Rogue One, la qualité des procédés techniques est digne de mention. On peut réellement parler d’une révolution de la science-fiction.

Dans sa critique, monsieur Pomerleau a mentionné qu’avec le temps, les gens se désintéresseraient de ce succès de science-fiction. Il a écrit que ce triomphe a été influencé par « la publicité et l’enthousiasme primaire du début », et qu’une fois cet engouement passé, les gens verraient que Star Wars est une histoire relativement simpliste. Néanmoins, c’est un point erroné de sa critique : l’histoire a très bien vieilli et elle se renouvelle très bien, comme on peut le voir dans les nouveaux volets. D’ailleurs, un autre film prendra l’affiche en décembre 2017, soit Le Dernier Jedi. La force est assurément avec cette saga intergalactique!


Crédit photo © Star Wars

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