Ven. Mar 29th, 2024

Par Marie Vachon-Fillion

Le vendredi 26 octobre, le Théâtre Granada tremblait sous les guitares décapantes du groupe québécois Galaxie. Le groupe, gagnant du meilleur album rock de l’année au premier gala de l’ADISQ pour Super Lynx Deluxe, n’a pas fini d’impressionner le Québec. Le Collectif s’est rendu sur place pour constater les « dégâts » … et les centaines de visages heureux durant le spectacle!

Un départ en trombe!

Le petit cabaret du Théâtre Granada était plein à craquer en cette froide soirée automnale. La foule, composée majoritairement de personnes dans la trentaine, attendait impatiemment la venue de Galaxie sur la scène vers 20 h, après la première partie assurée par l’éclectique groupe Klaus. Alors que la bande composée de cinq musiciens apparaît sur scène, le public est déjà conquis. Il faut dire que Galaxie, ce n’est pas que de la musique, c’est aussi une expérience à vivre! Le chanteur et guitariste Olivier Langevin arborait une longue cape rouge, tel un messie venu sauver ses disciples. Karine Pion, à la voix et aux percussions, s’était dotée d’un kit argenté et de lunettes futuristes. Le ton était donné!

Danser, danser, danser!

Même si vous ne connaissez pas beaucoup les chansons de Galaxie, une envie irrésistible de vous gigoter envahira votre corps, et ce, dès les premières notes. Avec des pièces comme Super Lynx Deluxe et Magie Magie, difficile de résister à l’envie de bouger! La foule est énergique, le groupe habite la scène de façon incroyable. Lorsque leur plus grand succès, Piste 1 envahit les haut-parleurs, le jeune public est d’autant plus ravi. À un moment, il y a même quatre personnes tapant sur des tambours de toutes sortes : il y a de quoi se décaper les oreilles!

En vouloir toujours plus!

Un spectacle de Galaxie, c’est le genre de spectacle qui pourrait durer des heures, sans que personne ne se lasse. Jambes en feu, sueurs et yeux abasourdis : rien ne freinait l’ardeur de la foule. C’est pourquoi donc, après près d’une heure trente de déhanchements, les gens en voulaient encore et demandaient un rappel. Le retour sur scène de la bande, masques au visage, fut accompagné de cris et d’applaudissements. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, après quelques chansons, le public insatiable quémandait un deuxième rappel. Difficile de dire si le groupe avait prévu le coup, mais les membres s’étaient déjà défaits de leurs habits colorés et revenaient sur scène en simples « mortels » pour entamer un jam pas piqué des vers.  

Une soirée avec Galaxie, c’est une soirée où on ressort envahi d’un bonheur indescriptible et d’un léger, mais pas trop désagréable acouphène. Pas besoin de se casser la tête, pas besoin de réfléchir : le groupe est là pour vous faire oublier vos petits soucis du quotidien. Un groupe rock de ce calibre au Québec, c’est un vrai bijou : vous seriez fous de vous en passer!


Crédit Photo @ Marc Étienne Mongrain

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