Jeu. Mar 28th, 2024

Par Mathieu Rousseau

Ah! le temps des fêtes, les rendez-vous familiaux, les repas copieux, les chansons de circonstances, les cadeaux, etc. Toutes des raisons qui font que pour certains, cette période est et restera toujours la plus belle de l’année. À cela s’ajoute, pour les amateurs de hockey, une raison de plus d’apprécier cette période de réjouissances : le Championnat du monde junior de hockey.

Créé en 1977, le Championnat junior est une compétition qui regroupe les meilleurs espoirs de moins de 20 ans des 10 pays les mieux classés selon la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF). Avec ses 16 victoires, le Canada est le pays le plus titré depuis la création de la compétition. Le tournoi s’étire normalement de la fin décembre au début janvier.

Un désir de revanche

La compétition ayant lieu au Canada (Montréal et Toronto), la formation canadienne allait certainement vouloir venger l’affront vécu l’année dernière alors qu’elle avait subi l’élimination en quart de finale face à la Finlande. Les Canadiens avaient terminé le tournoi en 6e position alors que la Finlande avait continué sa route vers la finale avant de remporter les grands honneurs!

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Canada aura réussi à faire mieux que lors de la dernière édition. Fort d’une fiche de trois victoires et d’une seule défaite lors de la ronde préliminaire, le Canada a réussi à se frayer un chemin jusqu’au match ultime lors duquel il a affronté son ennemi de toujours, les États-Unis. Malheureusement, ce sont nos voisins du sud qui, au terme d’une rencontre chaudement disputée, ont mis la main sur la précieuse médaille d’or. Nous avons toutefois eu droit à tout un spectacle alors que la rencontre s’est poursuivie en prolongation pour finalement se conclure en tirs de barrage, les Américains disposant de la formation canadienne par la marque de 5 à 4.

Les Québécois ont répondu à l’appel

Nous retrouvions dans l’effectif canadien de cette année plusieurs espoirs issus des rangs québécois; parmi eux, les défenseurs Thomas Chabot et Jérémy Lauzon et les attaquants Mathieu Joseph, Julien Gauthier, Pierre-Luc Dubois et Nicolas Roy. Ces derniers ont tous particulièrement bien fait. Ils ont d’ailleurs su élever leur jeu d’un cran au moment important. En effet, les quatre buts inscrits par la formation unifoliée lors de la finale furent marqués par des joueurs québécois.

Thomas Chabot, qui évolue pour Saint John dans la LHJMQ, a particulièrement bien fait lors de la compétition, récoltant quatre buts et six passes pour un total de dix points en sept parties disputées. Ces statistiques le placent à égalité avec Dylan Strome, le capitaine de la formation, au sommet du classement des marqueurs. Ses performances exceptionnelles ont d’ailleurs permis au jeune espoir des Sénateurs d’Ottawa d’être nommé meilleur joueur du tournoi.

Une nouvelle réalité qui peut faire mal

De plus en plus, les jeunes prennent la LNH d’assaut! En date du 23 novembre 2016, les cinq meilleurs marqueurs de la LNH étaient tous âgés de 24 ans ou moins. À leur tête? Le prodige Connor McDavid, qui aurait été admissible à participer au tournoi de cette année. Si cette réalité a le mérite de rendre le jeu de la LNH beaucoup plus excitant, elle prive plusieurs formations juniors de leurs meilleurs espoirs, eux qui sont déjà établis avec des équipes professionnelles.

Ceux qui ont été les plus touchés cette année sont les Finlandais, eux qui n’ont pu profiter des services de Patrik Laine (Winnipeg) et Jesse Puljujärvi (Edmonton), leurs deux meilleurs joueurs de la dernière édition. Ces deux joueurs ont en effet fait leur place avec l’équipe de la LNH, qui les a repêchés en juin dernier. Les Finlandais sont passés d’une médaille d’or en 2016 à l’obligation de disputer les matchs du tour de relégation pour pouvoir assurer leur participation à la prochaine édition! Un dur retour sur terre…


Crédit photo © lapresse.ca

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