Jeu. Mai 9th, 2024

Par Maude Ranger

Nous allons bientôt dire au revoir à l’année 2018 et accueillir à bras ouverts l’année 2019. L’équipe du Collectif a décidé d’interroger trois athlètes du Vert & Or afin de découvrir leur parcours, mais aussi de souligner leurs efforts.

Parmi tous les athlètes du Vert & Or, Maude Croteau-Vaillancourt, Jonathan Naisby et Marie-Pier Fauteux ont répondu à nos questions en lien avec leur sport, leurs études et leur expérience au sein du Vert & Or. Chacun ayant un parcours distinct, ils doivent tous et toutes combiner de manière effective sport et études tout en atteignant leurs objectifs individuels.

Maude Croteau-Vaillancourt

Quel est ton cheminement sportif ?

R : Je fais de l’athlétisme depuis 12 ans maintenant. J’ai commencé pour le plaisir avec une amie en 3e année et je n’ai pas arrêté depuis. J’ai pratiqué plusieurs autres sports par loisir jusqu’en secondaire 2, où j’ai fait le choix de me concentrer plus sérieusement sur l’athlétisme. Ayant étudié à Granby tout mon secondaire et mon cégep, je devais voyager à Sherbrooke plusieurs fois par semaine pour avoir accès aux installations. Choisir mon université n’a donc pas été difficile. J’ai pratiqué les épreuves combinées un certain temps et je me concentre à présent sur le saut en hauteur.

Maude est à sa deuxième année dans le programme de communication appliquée. Comment combines-tu sport universitaire et études ?

R : Sans utiliser le mot « sacrifice », je dirais que c’est beaucoup d’organisation. Je dois garder en tête mes priorités concernant mes études, mes entraînements et ma vie sociale, dépendamment des périodes de l’année. J’ai toujours priorisé mon éducation à mon sport, mais comme ce dernier me tient aussi à cœur, j’organise mes horaires de façon à ne pas négliger mon entraînement. Pour faire simple, mon agenda m’est très utile !

La plus grande fierté de Maude est sa participation au championnat panaméricain junior avec l’équipe Canada en juillet 2017, qui se déroulait au Pérou. As-tu d’autres objectifs que tu aimerais réaliser dans les prochaines années ?  

R : Ma présence au championnat panaméricain fut une expérience des plus enrichissantes et des plus belles à laquelle j’ai eu la chance de participer. Dans les prochaines années, j’aimerais battre à nouveau le record de l’Université en saut en hauteur. J’aimerais aussi participer au championnat canadien universitaire USports à toutes les fois que j’en aurai la possibilité.

Comment décrirais-tu ton expérience au sein du Vert & Or ?

R : Les entraîneurs sont présents et dévoués pour leurs athlètes. Le programme offre de belles opportunités pour les étudiants-athlètes. Le Vert & Or est vraiment une grande famille, autant au sein de l’équipe d’athlétisme qu’entre toutes les autres équipes. Des amitiés se créent, on se supporte et on s’encourage, parce qu’au fond, on a tous cette même passion pour le sport.

Jonathan Naisby

Ayant grandi dans une famille de sportifs, quel est ton cheminement sportif ?

R : Mon père a participé aux Jeux olympiques de Munich en 1972 et de Montréal en 1976 en natation et ma mère faisait elle aussi de la natation plus jeune. J’ai commencé le sport très jeune en jouant au soccer, mais à l’âge de 8 ans j’ai commencé la natation de compétition et j’y ai tout de suite pris goût. Puisque ça prenait de plus en plus de place dans ma vie, j’ai décidé de me consacrer entièrement à ce sport dès le secondaire.

Jonathan étudie au baccalauréat en études politiques appliquées et fait présentement sa maîtrise dans le même programme. Quelles sont tes aspirations pour l’avenir ?

R : Je ne sais pas encore où mon cheminement scolaire va me mener, j’ai tendance à y aller session par session. Pour l’instant je mets beaucoup d’emphase sur mon sport pour essayer de me pousser au maximum et voir jusqu’où je suis capable d’aller. Je sais cependant qu’après avoir passé au travers de la vie d’étudiant-athlète, j’aurai les outils nécessaires pour réussir ce que je souhaite entreprendre dans la vie.

Comment combines-tu sport universitaire et études ?

R : Toute ma vie j’ai dû concilier la natation avec l’école. Au secondaire et au cégep, j’avais tout de même 7 à 8 entraînements par semaine, alors en arrivant sur le circuit universitaire, j’avais déjà une bonne idée de comment m’y prendre. La natation est un sport qui demande énormément d’heures d’entraînement et beaucoup de discipline. Je n’avais donc qu’à re-transmettre cette discipline dans la sphère scolaire. Je crois que la conciliation sport et études est quelque chose qui vient avec l’expérience. Nous apprenons, tout au long de notre parcours universitaire, à faire les meilleurs choix pour réussir.

La plus grande fierté de Jonathan est d’avoir été le premier nageur québécois universitaire à briser la barrière de la minute au 100m brasse. As-tu des objectifs que tu aimerais réaliser dans les prochaines années ?  

R : Briser la minute était l’un de mes plus gros objectifs lorsque j’étais jeune, et de l’avoir fait lors des championnats canadiens universitaires à Toronto l’an dernier était un moment extraordinaire pour moi. Dans les prochaines années, j’aimerais faire partie de l’équipe nationale canadienne afin de participer à des grands jeux et représenter mon pays.

Étant à sa 5e et dernière année avec le Vert & Or, le nageur mentionne qu’il en retire que du bénéfique. Comment décrirais-tu ton expérience ?

R : Tout au long de mon parcours, j’ai senti un grand soutien de toute l’organisation et une énorme reconnaissance envers mes différents accomplissements. J’ai vu une énorme évolution quant à la qualité et à la profondeur des athlètes voulant maintenant faire partie du Vert & Or natation. La natation est un sport individuel, mais nous nous entraînons en équipe. Je peux penser à plusieurs moments dans mon parcours où, sans mes coéquipiers, je n’aurais pas été en mesure de donner le meilleur de moi-même.

Marie-Pier Fauteux

Le sport a toujours été présent dans la vie de Marie-Pier. Quel est ton parcours sportif?

R : Au début, lorsque j’étais plus jeune, j’ai commencé à jouer au soccer. J’ai continué de pratiquer ce sport pendant plus de 14 ans. Au secondaire, j’ai commencé à jouer au volleyball et j’ai ensuite poursuivi cette carrière au CÉGEP de Sherbrooke en division 1, pendant 3 ans. Maintenant, rendue à l’université, je joue au rugby, et ce, depuis maintenant 3 ans.  J’ai aussi fait partie des équipes provinciales à plusieurs reprises en plus d’avoir la chance de participer à la série Can-Am 2017 avec l’équipe nationale U20.

Quel est ton programme d’étude? Et quelles sont tes aspirations pour l’avenir?

R : Je suis étudiante au certificat en toxicomanie ainsi qu’au certificat en travail social. Éventuellement, j’aimerais compléter un certificat supplémentaire pour ainsi pouvoir obtenir mon BAC. Pour le futur, je n’ai pas vraiment de plan particulier, mais j’aimerais possiblement faire une maîtrise en relation d’aide et ensuite me trouver un emploi dans ce même domaine, soit en lien avec la toxicomanie ou avec la santé mentale.

Comment combines-tu sport universitaire et études?

R : J’essaie de rester organisée dans mes travaux, mes devoirs, tous mes entraînements en me créant de petits horaires pour me permettre de mieux gérer mon temps et arriver à tout faire. C’est clair que ce n’est pas toujours très simple parce qu’il y a toujours des petits imprévus, mais j’essaie, le plus possible, d’établir mes priorités et de les respecter.  Généralement, ça fonctionne bien, sinon ma famille et mes ami(e)s sont aussi présents pour m’aider à gérer quand j’y arrive moins. C’est sûr que c’est un mode de vie un peu intense et très actif, mais ça vaut vraiment la peine.

Quelle est ta plus grande fierté ? As-tu des objectifs que tu aimerais réaliser dans les prochaines années ?  

R : C’est certain que ma participation au camp d’entraînement de l’équipe nationale U20 est une très grande fierté pour moi, mais plus récent je dirais que c’est ma dernière année de rugby, et ce, autant sur le plan civil qu’universitaire. C’était une année remplie de victoires marquantes autant pour moi, individuellement, que pour mes équipes. Dans les prochaines années, j’aimerais simplement continuer de progresser encore plus pour atteindre un niveau supérieur tout en gardant le plaisir et la passion. À 21 ans, c’est encore possible de me démarquer pour faire l’équipe nationale. On verra bien ce que l’avenir me réserve.

Pourquoi décris-tu le rugby Vert & Or comme ta deuxième famille ?

R : Depuis déjà deux ans, j’ai eu la chance d’y rencontrer des personnes que je n’aurais peut-être pas rencontrées sans le rugby et qui sont maintenant, pour moi, bien plus que des co-équipières. J’ai rencontré des personnes exceptionnelles qui m’ont permis de me développer et de grandir, non seulement, sur le plan athlétique et rugbystique, mais aussi en tant qu’individu. Mes co-équipières et mes entraîneurs font de mon expérience Vert & Or une expérience incroyable dont je me souviendrais toujours et que je recommencerais n’importe quand.  


Crédit Photo @ Vert & Or de l’Université de Sherbrooke

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