Jeu. Mai 9th, 2024

Par Laurie Belhumeur

La rentrée scolaire est à nos portes. Plusieurs d’entre nous auront des stages grâce au régime coopératif. Plusieurs autres n’auront pas stage à proprement parlé de prévu dans leur parcours universitaire. Cependant, cela ne veut pas dire que le programme dans lequel tu étudies est sans valeur! Bien au contraire, cela veut plutôt dire qu’il faudra faire preuve d’un peu plus de débrouillardise pour acquérir de l’expérience, comme l’ont fait les différents étudiants interrogés.

Prendre son temps

Magali Jolin, étudiante en communication appliquée, m’expliquait que, selon elle, l’avantage de ne pas être en régime coopératif, c’est d’avoir la possibilité de regarder par soi-même les offres disponibles. De plus, elle mentionnait notamment qu’elle s’était prise en avance pour son stage de l’été 2017. Magali me disait aussi qu’elle avait trouvé plusieurs offres intéressantes et rémunérées. Lors de son dernier stage, bien qu’elle n’avait pas de rapport de stage à faire, elle a eu un très bon suivi de la part de « sa marraine de stage ».

Oser le « non rémunéré »

Caroline Bourdon, également étudiante en communication appliquée, a commencé par un stage non rémunéré. Cela lui a permis d’avoir son deuxième stage. Elle croit que c’est une option à considérer lorsqu’une personne n’a pas de stage crédité dans le programme. Il faut croire qu’elle a raison de penser cela! Aujourd’hui, elle vient de terminer son troisième stage à temps plein, dont l’employeur l’a engagée jusqu’en 2020.

Créer son propre mandat

Parfois, il arrive qu’aucun mandat de stage ne nous convienne, il faut alors le créer! C’est ce qu’ont fait Daphné Paquette et son conjoint, lorsqu’ils étaient aux études à l’École de politique appliquée. Ils ont fait un premier stage en Haïti grâce à un cours offert dans le programme. Pendant ce stage, une possibilité de stage pour l’année suivante se présente à eux. En arrivant en Haïti pour le deuxième stage, ils n’ont pas pu le faire : l’université locale qui offrait le stage étant en grève à cette époque. Ils ne se sont pas laissés abattre par ces imprévus. Cela les a menés à faire de la recherche sur la vision haïtienne de la coopération.

Prendre son parcours en mains

Au tout début de mon baccalauréat, je me rappelle être entrée dans le bureau de la conseillère pédagogique et de lui avoir dit, un peu stressée, que tout le monde me disait que je n’arriverais pas à me trouver un emploi à la fin de mes études si je n’étais pas dans le régime coopératif. Je suis ressortie de son bureau avec un des plus beaux conseils qui m’ait été donné d’entendre quant à mon futur : chacun et chacune est maitre de ce qu’il ou elle fait pendant ses études (ses implications, ses expériences de travail, etc.) et que c’est l’addition de toutes ces données, en plus de la personnalité, qui aide l’employeur à choisir ses employés.

En ce début d’année scolaire, je vous encourage fortement à prendre le temps de regarder quelles sont les possibilités qui s’offrent à vous afin de bonifier votre parcours universitaire. On ne sait jamais quelle porte cela peut ouvrir!


Crédit Photo © Rawpixel.com

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