Ven. Avr 26th, 2024

Facebook Amalgam_petitN’enlevons pas à César ce qui revient à César : Montréal est, et restera probablement encore longtemps, la capitale québécoise (et peut-être même canadienne) du festival. Par contre, je dois avouer m’être laissé surprendre par la qualité et surtout la quantité des festivals proposés dans la région de Sherbrooke.

Laurence Gagnon Beaudoin

Comme la plupart des lecteurs de ce journal, j’étais en session cet été et mon attention ne se portait pas particulièrement sur l’agenda des festivals offerts à Sherbrooke. J’ai bien sûr croisé les mômes surexcités pendant le festival des harmonies sur le campus de l’Université, mais je n’ai pas eu le temps de m’y attarder outre mesure. Ma connaissance des évènements résidait en ce que je recevais comme communiqué de presse et ce que je lisais dans les toilettes des cafés du centro (en passant, oui ça vaut vraiment la peine lire ce qu’il y a sur les murs des toilettes de la brulerie, de la combine, du ecobeat etc.) En gros, j’ai pas fait de recherche approfondie sur la faune et la flore festivalesque de la ville. Pourtant, sans chercher, j’ai tout de même découvert une quantité assez incroyable d’évènements.

Même si j’en avais déjà entendu parler, comme tout le monde qui a déjà mis les pieds à Sherbrooke, j’ai tout de même été charmée par la programmation, ma foi complète, du Festival du Lac des Nations. Pour un festival qui se veut accessible et familial, Louis-Jean Cormier a quand même réussi à se tailler une place en tant que tête d’affiche. Mon petit doigt me dit que sa participation à La Voix en est pour quelque chose et bien que ce soit regrettable que son talent n’ait pas été reconnu avant, je crois que plusieurs ont été satisfaits d’un peu de variété dans la programmation. Pour ma part, j’ai adoré les feux d’artifice, que j’ai pu admirer soir après soir… de la vitre de l’autobus qui me ramenait chez moi après mes cours de soir à l’Université. Je remercie d’ailleurs l’organisation de bien avoir voulu synchroniser les feux et le parcours de la 14.

Mais bon, passons parce que le Festival du Lac des Nations n’entre dans la catégorie découverte que grâce à Louis-Jean. Ma deuxième découverte est l’évènement Bouffe ton Centro, une rue Wellington bondée de kiosques et de beau monde pour célébrer la bouffe d’ici. Belle initiative, bien réalisée! Mais encore là, j’étais impressionnée, mais pas surprise. C’est le genre d’évènement qu’accueille habituellement Sherbrooke.

En plus de tout cela, il y a les concerts de la cité, le festival des traditions du monde, l’évènement cowboy pour les amateurs de country et surtout Amalgam, un festival d’art urbain. Peut-être que l’évènement ne dure que quelques jours, mais c’est plutôt à Montréal que je me serais attendue à voir une telle initiative : laisser la place aux graffitis. À Sherbrooke, l’habitude c’est plutôt murale et très peu tag. C’est beau de voir que les mœurs changent et que la population est ouverte à autre chose. Éric Lapointe sait définitivement soulever les foules du parc Jacques-Cartier, mais c’est bien de laisser la chance à ceux qui crient moins fort de se faire entendre… ou plutôt de se faire voir.

Vive la variété à Sherbrooke… Montréal, tu me manques moins que ce que je pensais.

FORMER ET INFORMER / Le Collectif a pour mission de rapporter objectivement les actualités à la population et d’offrir une tribune à la communauté étudiante de Sherbrooke et ses associations. Toutes les déclarations et/ou opinions exprimées dans les articles ou dans le choix d’un sujet sont uniquement les opinions et la responsabilité de la personne ou de l’entité rédactrice du contenu. Toute entrevue ou annonce est effectuée et livrée dans un but informatif et ne sert en aucun cas à représenter ou à faire la promotion des allégeances politiques ou des valeurs éthiques du journal Le Collectif et de son équipe.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *